Chevaux malmenés et maltraités… La Suisse sanctionne !
Depuis le 1er janvier 2014, la Suisse reconnait légalement le Rollkür (hyper-flexion) en tant que pratique interdite. Ainsi, en plus des dispositions de la FEI, elle est désormais passible de poursuites et de sanctions pénales relatives au droit fédéral suisse.
Les suisses montrent l’exemple ! Plusieurs pratiques allant contre le bien-être du cheval sont désormais interdites. [Blog Canima – https://stealthily.wordpress.com/]
L’hyper-flexion de l’encolure ou rollkür est passible de poursuites. Cette méthode d’entraînement est très utilisée en dressage pour provoquer un geste spectaculaire des antérieurs mais également vue sur les paddock de concours hippique pour canaliser les chevaux. Ses effets peuvent être dévastateurs. Elle peut provoquer des douleurs cervicales, des migraines, des dérangements vertébraux, du stress… Le rollkür est déjà sanctionné par la FEI mais uniquement s’il est maintenu pendant une longue période et en force.
En Suisse, il est également interdit de leur raccourcir la base de la queue. La caudectomie (ablation de la queue) est interdite en France et en Belgique mais elle se voit encore chez certains chevaux de trait. Une mutilation qui les empêche, entre autres, de chasser les mouches, d’exprimer leurs émotions et peut perturber leur équilibre.
Interdiction de chercher à obtenir une position non naturelle du sabot, utiliser des ferrages nuisibles et leur poser du poids dans la région des sabots. Cela vise le « dressage » des tennesse walkers que certains incitent à exagérer leurs allures relevées par des cales sous les sabots et des chaînes autour des paturons. Sont visés également certains entraîneurs de trotteurs qui chargent les chevaux à l’entraînement (cloches alourdies, poids dans les fers) et les déferrent pour courir.
L’utilisation de chocs électriques (utilisés notamment par certains maquignons pour faire entrer les chevaux dans les camions) est passible de sanctions.
Il est interdit de leur couper les vibrisses, une pratique très répandue en toilettage (chevaux de show, chevaux présentés à la vente…) Situés autour de la bouche et des naseaux, ces longs poils raides aident le cheval à se repérer et à apprécier les distances. Les vibrisses sont au cheval ce que sont les moustaches au chat.
Le suisses n’ont plus le droit de leur attacher la langue. Cela se voit notamment chez les trotteurs et chez certains chevaux de dressage.
Interdit de les barrer c’est-à-dire monter les barres au moment où le cheval saute ou lui frapper les jambes pour lui « apprendre » à sauter plus haut. Cette pratique continue de se répandre en toute discrétion dans de nombreuses écuries de concours avec, parfois, des barres en bois bien lourdes pour que le cheval se fasse mal et pense bien à lever les membres. [Blog Canima – https://stealthily.wordpress.com/%5D
Interdit de faire participer à des concours des chevaux dont on a sectionné ou rendu insensibles les nerfs des jambes (cela vise les chevaux naviculaires dont on sectionne des nerfs pour les soulager mais qui perdent leurs sensations) ou dont la peau des membres a été rendue hypersensible. De même, il est interdit d’ appliquer sur ces derniers un moyen auxiliaire provoquant des douleurs. Cela vise les produits chauffants appliqués sur les tendons et qui brûlent lorsque le cheval touche une barre. [Blog Canima – https://stealthily.wordpress.com/%5D
Toute cette réglementation permettra au moins d’informer les cavaliers. Il ne sera plus possible de fermer les yeux et de dire « Je ne savais pas » !
Et si vous souhaitez en apprendre un peu plus sur le sujet, je vous invite à consulter l’article « La Suisse essaye de faire évoluer « un peu » les choses. » issu du site podologie équipe libre.