Archives de l’auteur : stealthily

L’enfer… C’est les autres !

L’enfer… C’est les autres !

Article issu du site fidelecanin.

Le plus difficile en éducation canine n’est pas d’éduquer un chien, mais bien d’enseigner aux humains qui gravitent autour, à bien se comporter avec lui !

On le dit et le répète : votre canidė vous suivra dans le processus d’éducation que vous aurez adopté pour lui. Il fonctionnera en rapport avec ce qui est payant pour lui. Guider un chien à adopter de bons comportements par le renforcement positif et la punition négative, est gage de succès ! Si vous agissez de façon constante en renforçant les bons comportements et en ignorant les mauvais, votre compagnon canin apprendra vite et bien.

Mais vous en conviendrez avec moi, que les humains qui interagissent avec votre chien, viennent souvent perturber (et je dirais même saboter) ce processus.

Pourquoi ? Hé bien, il y a plusieurs causes à cet état de fait :

1. Beaucoup d’humains ne connaissent pas le langage canin, ni les canaux par lesquels l’apprentissage (des comportements appropriés ou non) se fait.

2. Ils ont eu un chien autrefois et pensent tout savoir sur la question.

3. Ils pensent que les animaux ne fonctionnent que par instinct et qu’ils ne vont faire que ce que leur nature profonde leur dicte de faire et pas plus.

4. Ils ne comprennent pas que faire faire une fois un comportement non désiré (exemple: faire monter le chien sur le divan propre du salon, juste pour ce soir parce qu’on a le goût de se coller sur lui), n ‘aura aucune conséquence sur son comportement futur et que le chien comprendra de lui-même que c’était une exception.

5. Ils ne s’informent pas de votre programme d’éducation que vous avez élaboré pour lui avant d’interagir avec lui.

6. Ils trouvent votre animal « cute » et irrésistible. Ils trouvent drôle le fait de lui faire faire des comportements dérangeants.

7. Et surtout : ils veulent se faire plaisir à eux en agissant avec votre chien comme si ils étaient nés dans la même portée! Ils se roulent par terre avec lui, ils le caressent quand il saute sur eux, ils lui donnent de la nourriture de leur assiette, ils lui font faire des choses que vous ne voulez pas, bref…. ils l’agacent jusqu’à lui faire perdre ses bonnes manières acquises avec tant d’efforts! L’humain agit ainsi comme un grand parent qui a la garde de son petit enfant et qui le gâte sans se soucier de ce que ses parents tentent de lui inculquer

Alors comment se prémunir contre ces humains qui pensant bien faire, « veulent trop le bien de votre chien » ? Voici quelques conseils qui vous aideront à gérer le comportement de ces humains :

1. Pour les gens qui vous fréquentent régulièrement, prenez le temps de leur dire ce que vous attendez d’eux AVANT qu’ils n’entrent en contact avec votre chien. Soyez précis. Par exemple, dites « ne parle pas à mon chien et ne le caresse pas, tant qu’il n’est pas assis ».

2. Pour les visiteurs occasionnels : placez à votre porte et à l’extérieur de celle-ci, une petite affiche toute simple mais qui en dit long: MON CHIEN EST EN APPRENTISSAGE, VEUILLEZ L’IGNORER (NE PAS LE REGARDER, NE PAS LUI PARLER ET NE PAS INTERAGIR AVEC LUI) ET ENSUITE, ATTENDRE MES INSTRUCTIONS. Cela vous sauvera bien des soucis.

13906615_10208714541932630_2176259049977508555_n

3. Pour les étrangers que vous côtoyez (surtout dans le cas d’un chiot ou d’un adulte en période de modification comportementale), procurez-vous un dossard EN ENTRAÎNEMENT, un dossard jaune et bien voyant. Vous verrez que la grande majorité des gens respecteront la consigne et n’interviendront pas auprès de votre chien. En vente chez BELI CONCEPT (et également chez CynoWebShop, code parrain 1912811 à entrer lors de l’inscription).

2-jpg-opt882x588o00s882x588

4. Dernière consigne : pensez toujours à encadrer les gens qui entrent en contact avec votre chien. Peu importe son âge et sa condition et quelque soit la circonstance. Et surtout, enseigner le langage canin et encadrer les enfants !

Demeurez poli en tout temps. Dites-vous qu’ainsi, vous vous épargnerez bien du temps et de l’énergie que vous auriez mis à travailler des comportements inappropriés. Votre temps et votre énergie sont précieux. Tout comme le bien être de votre chien.

© fidelecanin

Niveau de stress chez le chien en analogie avec la marée montante

Niveau de stress chez le chien

en analogie avec la marée montante

stealthily.wordpress.com

Nous avions vu dans un précédant article ce qu’était le BAT (Behavior Adjustment Training), concept développé par l’américaine Grisha Stewart. Vous pourrez découvrir ici une illustration de cette approche fonctionnelle via une analogie avec la marée montante.

Éduquer son chien – la fin des idées reçues

Éduquer son chien – la fin des idées reçues

blanc

Aujourd’hui je vous présente une page à suivre où vous trouverez dédié à 100% aux vidéos. Elles sont majoritairement orientées vers la gente canine mais vous trouverez également des vidéos d’autres espèces (chats, oiseaux, chevaux, etc…) … Et oui les lois de l’apprentissage sont communes à tous 😉

CLIQUEZ ICI

Bonne découverte !

Pourquoi j’ai arrêté le lait de vache ?

Pourquoi j’ai arrêté le lait de vache ?

J. Claeyssen – Canima

blanc

Arrêter le lait animal ? C’était un pas en avant à faire qui me trottait dans la tête depuis un moment… Et puis j’ai découvert une vidéo qui m’a aidé à prendre ma décision. Je souhaite la partager avec vous car passer au lait végétal est réellement simple, sans oublier les nombreux goûts savoureux où vous trouverez forcement votre bonheur 🙂

blanc

Healthy Student : petite infographie qui regroupe des sources végétales de calcium. J’ai repris les principales mais il y en a évidemment d’autres. Tous ont un taux d’absorption différent, mais les quantités ne sont pas importantes, à partir du moment où votre alimentation est équilibrée il n’y a pas de raison que vous soyez en carence.

Parce que non le calcium n’est pas présent uniquement dans les produits laitiers !

blanc

Et si vous avez un peu de mal à vous y retrouver dans les laits végétaux, il existent de nombreux sites qui les présentent, chaque lait ayant des bienfaits différents. Par abus de langage, on les nomme « laits » végétaux, mais il s’agit de boissons extraites de végétaux. Pour être exact il faudrait parler de « boissons végétales de… » , ou « filtrats de… ».  On retrouve notamment : le lait de soja, d’amande, de riz, de noisette, d’épeautre, d’avoine (mon préféré !), de millet, de châtaigne, de coco, etc…

 © J. Claeyssen – Canima

Accepter nos chiens comme ils sont

Accepter nos chiens comme ils sont

Article issu du blog Marie Perrin.

En consultation de comportement ou lors des séances d’éducation, je vois parfois des chiens qui ont des problèmes. Mais je vois aussi (surtout ?) des humains qui ont du mal à accepter leur animal tel qu’il est, à faire le deuil du chien parfait, celui de leurs rêves, de leurs fantasmes ou de leurs souvenirs idéalisés. Celui qui ressemblerait au labrador apparemment formidable du voisin, ou du dalmatien si « gentil » des films pour enfants. Ce chien qui n’aboierait jamais, ne tirerait pas à la laisse, ne serait jamais surexcité, anxieux, irrité ou agressif. C’est à tous ces maîtres inquiets (insatisfaits ?) que je dédie ce nouvel article.

Volga piste les restes de nourriture, les quignons de pain et les excréments des autres animaux. Elle a été adoptée à l’âge adulte, dans un état famélique, après des années à l’attache dans un jardin. Volga désespère son nouveau propriétaire, qui pourtant l’aime énormément… Buddy le husky ne revient au rappel que quand il en a envie. C’est-à-dire presque jamais. Lumix le malinois tremble de peur dans la rue, et Looping le berger australien, que l’on prédestinait à de l’agility, a finalement un niveau d’énergie plus adapté à de l’obéissance.

Comme Volga, comme Buddy, Lumix ou Looping, bon nombre de mes « clients » à quatre pattes me sont éminemment sympathiques, et j’ai juste envie d’expliquer à leurs maîtres que leurs petits « défauts », certes parfois irritants, ou de prime abord décevants, ne sont en rien insurmontables ou rédhibitoires. En fait, ce que j’aimerais changer, c’est le regard que les propriétaires portent sur leurs toutous. Et pour cela, quoi de mieux que de vous parler de mes propres animaux ?

Tous mes chiens ont des défauts

Car oui, tous mes chiens ont des défauts, et parfois même bien plus conséquents que ceux de mes clients. Véda, ma première Saarloos, outre sa phobie de l’être humain (caractéristique de la race, mais chez elle poussée à un degré névrotique), prédate absolument tous les animaux qu’elle croise. Jusqu’à très récemment, c’était même son obsession : les chats, les lapins, les chevaux, les chèvres, les moutons, bref, tout ce qui portait plume ou poil, et pouvait être tué, dépecé, mangé. Je me souviens de ce jour de décembre 2004, quand je l’ai posée sur le sol de la maison, toute baveuse et tremblante de son long trajet en voiture, et qu’en croisant soudain le chat, elle s’est en un éclair ragaillardie ! Son regard s’est noirci, ses oreilles se sont redressées, tout son corps d’à peine 4 kilos a pris une allure altière. Véda, frêle chiot de deux mois, ne doutait pas une seule seconde de pouvoir faire entrer un troupeau de vaches dans le congélateur (ou dans son estomac) !

Puis Véda a grandi, pris en maturité et en assurance. Quand elle a eu 2 ans, nous avons eu droit à ses premières bagarres avec d’autres chiens (les nôtres en l’occurrence, les chiens avec lesquels elle avait grandi et cohabité depuis son arrivée chez nous). Et j’ai découvert à cette occasion ce qu’était une morsure tenue – mâchoire verrouillée, écoutilles auditives et visuelles verrouillées. Je n’étais pas encore comportementaliste. J’ai pris des avis : un vétérinaire m’a dit de laisser les chiennes régler leurs différends (je ne l’ai heureusement pas écouté), puis l’éleveuse de Véda m’a dit très fermement de la séparer définitivement des autres chiennes, ce que j’ai fait. Aujourd’hui, je sais qu’elle a eu raison de me donner ce conseil, et que j’ai eu raison de l’écouter. J’ai minimisé le stress lié à une impossible cohabitation, et surtout nous avons évité un bain de sang.

Pourtant, Véda reste mon grand amour canin. Je sais qu’elle est dangereuse pour les autres chiens. Je sais aussi qu’elle est très différente du chien de famille idéal : destructrice, solitaire, hystérique, têtue et volontaire, malpropre… mais aussi tellement tendre, tellement caressante, tellement entière dans ses émotions, son affection comme ses inimitiés.

Ambra la vorace

Ambra, petite tchécoslovaque de bientôt 10 ans, a intégré la maison il y deux ans et demi. Comme Volga, Ambra est obsessionnelle sur la nourriture. En promenade, elle me tire parfois avec une vigueur et une brutalité inattendues parce qu’elle a senti, trois mètres devant ou derrière nous, une betterave en décomposition. Qu’elle s’empresse évidemment d’ingérer, quitte à la vomir 15 minutes plus tard. Je sais anticiper, je sais troquer, je sais aussi ignorer. J’ai surtout appris à la laisser faire, et à lui faire confiance. En effet, ce qu’elle mange est toujours comestible (peu ragoûtant, voire pire, mais néanmoins comestible). Au début, les promenades en période de récolte des betteraves sucrières ressemblaient à un parcours de « Koh-Lanta », mais maintenant, Ambra s’est bien apaisée, et avec de la motivation et de quelques friandises, nous réussissons à traverser des champs minés sans encombre majeur !

En accueillant Ambra, je savais également qu’elle présentait des conduites agressives. Avec Véda, j’ai pris l’habitude de gérer le risque, de le minimiser. A la maison mais aussi en promenade. Du coup je me suis dit qu’une « compliquée agressive » de plus, cela ne me dérangerait pas. Bien sûr, j’ai aussitôt démarré le contre-conditionnement, selon les techniques que j’enseigne à mes clients. Non seulement Ambra a été une excellente élève mais de surcroît, ses conduites agressives étant liées à de la peur, il m’a rapidement été possible, en augmentant sa confiance en elle, de la mettre au contact d’autres chiens. Avec de la patience, de l’observation, des expériences positives, en la laissant découvrir et apprendre à son rythme, elle est devenue une chienne que je qualifierais de sociable et d’aimable.

Aujourd’hui, elle est celle de mes chiens en qui j’ai le plus confiance. Elle est facile, lisible, prévisible, un vrai chien, sans entourloupes ni réactions bizarres. Néanmoins, si je suis très heureuse de pouvoir maintenant lâcher Ambra en toute quiétude, je puis affirmer que si cela n’avait pas été possible, cela ne m’aurait pas embêtée. Bien sûr, je ressens un très grand bonheur à la voir vivre sa petite vie lors des lâchers collectifs, entourée d’une vingtaine ou d’une trentaine de chiens, voire d’une dizaine de chiots… Mais je ne l’avais pas prévu, c’est juste, en quelque sorte, la cerise sur le gâteau.

Et Namasté le parfait ?

Namasté, que nombre de mes clients doivent percevoir comme le chien idéal, a lieu aussi ses petits « défauts » (sisi !) Par exemple, il piaille comme un goret qu’on va passer au couteau à chaque départ de promenade. Il bondit, me bouscule, parfois même me fait mal. J’ai tout tenté, presque en vain. Pourquoi ? Notamment parce qu’il y a un paramètre sur lesquels je n’ai quasiment pas de pouvoir : la manière dont Véda, en estimant m’aider à le canaliser ou à le calmer, fait monter la pression et rend Namasté hystérique.

Par ailleurs, depuis qu’il est bébé, Namasté «cause», fait des colères : il hulule, s’énerve, est capable d’uriner ou de déféquer puis de tout piétiner, de détruire tout ce qui passe à portée de ses crocs. Et ? Eh bien rien : Namasté a des défauts, comme celui de faire les poches des clients en éducation (qui fréquente nos séances connaît la petite rengaine de Namasté – « miam miam les bonnes friandises, et si je me servais, ni vu ni connu ? »), mais je l’aime comme il est. Il a sa personnalité, son tempérament. Pour un Saarloos, il est déjà exceptionnel, intelligent, bon, facile à « driver », pourquoi ne le laisserais-je pas être aussi impétueux, colérique et chapardeur ?

Faire le deuil du chien idéal

On a tous dans la tête un chien idéal. Un chien sans défauts apparents, un chien conforme à sa fiche de race, à ce qu’on en a imaginé, ou à ce qu’on voudrait pour nous, en fonction de notre tempérament et de nos attentes. Et puis il y a la réalité de ce chien-là, le nôtre, avec son histoire, son bagage génétique, ses apprentissages, notre relation.

Les border collies ne sont pas « juste » hyperactifs, ils peuvent aussi présenter nombre de comportements dérangeants : prédation des voitures ou des vélos, morsures de peur ou de mise à distance, « sticky dog syndrome ». Certes, ces désagréments ne sont pas toujours drôles pour les propriétaires, mais en même temps, la somme de ces désagréments définit-elle la totalité du chien ? Non, pas du tout. Avec l’aide d’un comportementaliste ou d’un éducateur, certains de ces comportements peuvent s’éteindre ou trouver des exutoires. D’autres malheureusement vont perdurer, et nécessiteront que les propriétaires sachent faire preuve d’adaptabilité.

« Et alors ? », ai-je envie de dire ! Est-ce si important que ça ? Notre rôle, en tant que propriétaire, c’est d’apprendre à connaître notre chien, ce chien-là, si particulier, si unique, avec ses doutes, ses limites, ses failles. Et de nous adapter pour que notre (longue) vie en commun soit la plus paisible et la plus agréable possible. Regardons les qualités de nos chiens avant de nous arrêter sur leurs défauts, et profitons de chaque moment que nous pouvons passer en leur compagnie, car le temps passe si vite…

© Marie Perrin

Les aides existantes pour gérer l’émotionnel

Les aides existantes pour gérer l’émotionnel

J’ai décidé de vous présenter quelques outils qui peuvent être d’un grand support pour travailler sur la gestion émotionnelle de votre chien (peur, anxiété, stress, nervosité, etc…). En effet, si un travail de fond est indispensable, certains outils peuvent être d’une aide précieuse pour nous aider à avancer dans la bonne direction.

blanc

Thundershirt

 b

b

b

b

b

b

b

La pression est depuis longtemps utilisée avec succès dans le traitement de l’anxiété à la fois chez les humains (troubles psychologiques, autisme, anxiété persistante) et les animaux.

La veste Thundershirt se base sur ce principe : elle applique une pression légère mais constante sur le torse, ce qui a un effet calmant sur la plupart des chiens. Fabriqué en tissu doux, léger et respirant, Thundershirt peut sans problème être porté pendant plusieurs heures d’affilée.

Dans la plupart des cas, Thundershirt est efficace dès le 1er usage mais il faut parfois 2 à 3 utilisations avant d’observer une amélioration.

blanc

Il existe également d’autres marques similaires, comme l’Anxiety Wrap.

blanc

blanc

Fleurs de Bach

la_9147634ea65a4e6d9041cfd3f7de18e334a1444042716

Les fleurs de bach sont des elixirs floraux crées par le Docteur Edward Bach entre 1928 et 1935. Au fils de ses recherches, il s’est attaché à produire des élixirs floraux naturels, sans danger et sans effet secondaire. Ainsi on dénombre 38 fleurs de bach issus des recherches de Bach, mais beaucoup d’autres ont été inventé depuis.

Le Rescue Pets contient un mélange de 5 fleurs de Bach destinées à apaiser votre animal, à l’aider à gérer ses émotions et son stress. On y trouvera donc :

  • Avec l’extrait de Fleurs de Prunier Myrobalan : perte de tout contrôle, grattage violent, automutilation pour obtenir un soulagement. La fleur de prunier va l’aider à le soulager et à se calmer.
  • Avec l’extrait de Fleurs de Clématite : cela va palier à son manque de concentration et a ses problèmes d’apprentissage. La fleur de Clématite va aider à opérer un changement chez votre chat ou votre chien et va rendre votre animal plus réceptif à vos instructions et plus dynamique.
  • Avec l’extrait de Fleurs d’Impatiente : si le caractère de votre animal est assez fort et qu’il devient agressif, la fleur d’impatiente va le rende plus sociable avec tout les êtres vivants qu’il rencontre.
  • Avec l’extrait de Fleurs d’Hélianthème : si votre animal a des crises de panique, il va trembler et prendre une position de défense qui va vite devenir incontrôlable. La fleur d »Hélianthème va lui redonner de l’assurance pour combattre ses émotions négatives et le calmer.
  • Avec l’extrait de Fleurs d’Etoile de Bethléem : cette fleur va soutenir votre compagnon qui a subi un choc émotionnel ou une douleur physique.

/!\ Attention : il existe une gamme spéciale pour les chiens (à ne pas confondre avec la gamme pour humain, qui a une concentration plus forte en alcool). 

Certains sites proposent également d’autres préparations spécifiques, toujours dans le domaine des fleurs de Bach, comme par exemple la boutique en ligne lesfleursdebach.

blanc

Pril Calmi

IMG_3498

Expos, transports, foule… Peurs de croissance, phobies… Pour toutes les situations où votre chien anxieux ou émotif a besoin d’un soutien, sans être assommé ou endormi.

CALMI|P est un complexe unique de 17 huiles essentielles et 6 huiles végétales choisies pour contribuer à calmer l’anxiété de votre chien sans effet sédatif.

Malheureusement cette société a fermé, bien que ses produits étaient d’une grande qualité… Il existe cependant d’autres marques sur le marché qui proposent des suppléments naturels pour aider le chien a mieux gérer son stress. 

blanc

Adaptil

Adaptil existe en diffuseur, spray ou collier. Une gamme équivalente existe également pour les chat (Feliway).

Lorsqu’une chienne allaite ses petits, elle émet une substance appelée apaisine qui a pour rôle de rassurer les chiots stressés ou confrontés à une situation ou un environnement nouveau. L’apaisine est également efficace sur les chiens adultes. En reproduisant les caractéristiques des phéromones apaisantes, ADAPTIL permet de d’aider à apaiser le chien dans ses difficultés.

Ce produit est notamment disponible chez Animsofery

blanc

Dossard BELI

dossard_1024x1024

Certains chiens ont besoin d’espace autour d’eux pour se sentir à l’aise. Que ce soit avec des congénères canins ou des humains, tous les chiens n’apprécient pas nécessairement la proximité et les contacts.

D’autres chiens, comme les chiots par exemple, peuvent se déconcentrer facilement et devenir très excités lors d’un entrainement si une personne vient les caresser. Ce qui peut rendre le retour au calme difficile par la suite.

Afin de respecter les besoins de ces chiens en plus d’aider à prévenir des situations désagréables, ce dossard à vu le jour au Québec et est maintenant revendu en France.

Grâce au message clair « BESOIN D’ESPACE, EN ENTRAINEMENT », vous aurez la possibilité de travailler l’éducation de votre chien de façon progressive et sécuritaire et ainsi accomplir de meilleurs progrès.

S’il est difficile de se procurer ces dossards en France, vous pouvez trouver un équivalent (personnalisable en plus !) via la société Créat’Chon !

Découvriez également le principe du ruban jaune. Malheureusement ce concept reste moins connu du grand public, et est également moins explicite.

blanc

Musicothérapie

La musique a de véritables bienfaits sur nos animaux, et certains individus y sont particulièrement sensibles ! Psychologue et animale comportementaliste Dr Deborah Wells a entrepris des recherches en 2002 sur le sujet. Son objectif était d’évaluer chez les chiens l’effet de cinq types différents de stimulation auditive : la conversation humaine, de la musique classique, la musique lourde métal, musique pop et pas de musique. Parmi tous les stimulus auditifs, les chiens de refuge semblaient bien répondre aux effets de la musique classique apaisante.

Il est possible de trouver des CD avec des musiques spécialement adaptées pour les chiens mais vous pouvez aussi simplement aller sur YouTube où vous trouverez des séquences en écoute libre.

blanc

Pet Tutor

Le Pet Tutor qui dispose de fonctionnalités intéressantes ! Un petit bijou de technologie qui vaut son pesant d’or… Selon les options, comptez tout de même à minima 350$. Il permet notamment de récompenser l’animal lorsque celui-ci est silencieux (c’est donc intéressant pour les chiens ayant du mal à rester seuls et qui aboient durant les absences).

http://www.smartanimaltraining.com/

Pour découvrir les possibilités et champs d’applications, découvrez les vidéos. Ce produits est également présenté dans cet article.


A découvrir également :

comment occuper mon chien ?

la peur chez le chien


A noter

Attention, j’insiste sur le fait qu’il s’agit d’outils, et non de solutions. Ce sont uniquement des aides / des supports, qui doivent accompagner un travail de fond sur le ou les problème(s) rencontré(s) avec votre animal.

N’hésitez pas à vous rapprocher d’un éducateur – comportementaliste en positif pour vous accompagner dans votre démarche !

De plus, il est également important de noter que tous les chiens n’ont pas la même réceptivité à ces différentes aides.

© Canima – J. Claeyssen

Conditionnement ou apprentissage ?

Conditionnement ou apprentissage ?

Article issu du blog Magic Clicker.

Parce que, dans mes cours, j’affirme haut et fort me focaliser sur le comportement, on me pose souvent la question si cela ne me dérange pas que mes chiens, et les chiens dont je m’occupe en tant qu’éducatrice de canins, soient « conditionnés »  :lol:

manipulation-masse

Plane sur cette question le spectre du chien robotisé et la méfiance de l’emprisonnement d’un être libre par une vilaine manipulation qui nierait l’existence même de l’émotion (alors que, justement, le comportement est issu de l’émotion, j’évite simplement d’interpréter à outrance vu que l’émotion reste un événement privé, alors que le comportement est un événement public : nous « voyons » le comportement, nous pouvons le mesurer, le quantifier alors nous interprétons l’émotion…. on peut tomber juste ou complètement à côté, ayons l’honnêteté de l’avouer).

Lors d’un cours récent, au cours d’une séance clicker qui semblait se passer plutôt sans heurts, le chien s’est soudainement éloigné de sa propriétaire…. queue sur l’abdomen, position basse, oreilles plaquées en arrière. Que s’est-il passé ?

Black ChihuahuaLe rythme de renforcement de la propriétaire était adéquat, les conditions de travail ne nous sont pas apparues (à nous)comme aversives, le lien entre le chien et sa propriétaire était clairement existant(nous avions déjà travaillé ensemble), les chiens présents étaient connus et appréciés. Quelle association ce chien a-t-il faite dans ce contexte précis ? Sincèrement, je n’en sais absolument rien. Et, à ce jour, je dois encore rencontrer qui que ce soit qui saurait lire dans la tête d’un chien ☺

Quiconque a entendu parler de l’expérience dite du « petit Albert » sait qu’un conditionnement simple (ou pavlovien) n’apprend pas de nouveaux comportements mais de nouveaux déclencheurs uniquement (le petit lapin blanc associé à un bruit effrayant est devenu un déclencheur des pleurs de ce pauvre enfant qui a, ensuite, étendu sa peur à tout ce qui était de couleur banche dans son entourage).

Little-albert

De cette manière, un chien qui a très peur de la poubelle verte peut ensuite étendre cette crainte à quelque chose qu’il aura associé à cette forme ou cette couleur ou à ce contexte – sa peur se déclenchera dans un contexte qui nous apparaîtra comme non menaçant, anodin (pas de poubelle verte en vue). Ce qui donne souvent des propriétaires qui vous affirment « il a peur sans raison ».

Pourtant si, « le rat a toujours raison » : en clair, tout organisme fait ce qu’il fait dans un contexte donné pour des raisons qui lui sont propres, que nous les comprenions, identifions ou pas du tout. Puisqu’on ne peut guère envoyer nos chiens en psychanalyse, soit nous admettons que nous ne savons pas identifier tous les déclencheurs et nous nous focalisons sur la modification du comportement (ou la gestion des accès, soit celle de l’environnement) soit nous nous perdons dans des conjectures qui, en définitive, n’apportent strictement aucune aide à personne (le célèbre « il a été battu » qui peut être vrai mais également complètement faux, difficile à dire). Le « petit Albert » a tristement évolué dans une anxiété généralisée mais n’a jamais été « battu », on a « juste » associé un lapin blanc à un bruit qui déclenchait ses pleurs.

rat

Avec le chien soudainement craintif de notre séance clicker, nous avons changé d’environnement et l’apprentissage a été rendu possible (sans avoir pu, pour autant, identifier le déclencheur de cette crainte soudaine qui est restée un mystère entier).

Quant au « conditionnement opérant », si cet ancien terme est encore largement usité dans à peu près toutes les formations canines que j’ai pu côtoyer, je préfère pour ma part l’appeler « apprentissage opérant » (comme nous le suggère l’excellente Dr. Susan Friedman).

En effet, on ne travaille absolument pas sur une « réponse conditionnée » mais sur le fait d’apprendre via les conséquences de nos comportements.

Le chien apprend que revenir vers moi quand je l’appelle, lui vaut soit une friandise, soit rien du tout, soit un coup de laisse (car il n’est pas revenu assez vite à mon goût) – à partir de ces conséquences agréables ou non, il fera le choix d’adopter un comportement plutôt qu’un autre – pour sa propre gratification.

choice

Quand j’apprends à mon chien que se mettre assis et attendre mon signal de libération lui vaut d’accéder à la ressource qu’il souhaite obtenir (liberté, jeu, ami chien), son comportement lui apparaîtra comme efficace et il l’adoptera pour obtenir ce qu’il souhaite (le comportement a toujours un but spécifique, à nous de faire en sorte que le renforcement corresponde précisément aux attentes du chien dans un contexte donné).

Il ne s’agit pas de réponses conditionnées mais d’apprentissages : le chien appréhende son environnement, le comprend, fait des choix éclairés afin d’obtenir, de préférence, des issues agréables plutôt que désagréables (tout comme nous le faisons d’ailleurs). Comprendre son environnement c’est sécurisant à souhait. 

On peut travailler un clicker à la main et une sacoche pleine de friandises et ne pas procurer pour autant une expérience positive au chien (rappelez-vous « le rat a toujours raison », c’est lui qui détermine ce qui le gratifie, pas nous). Si dans votre séance clicker, le chien entre en frustration, dépit, confusion, crainte de l’échec, ennui (car pas assez de renforcement), toute l’expérience se sera révélée contre productrice à souhait.

Il ne suffit pas de balancer des bonbons pour se dire en « positif »

pawsitive

Pour qu’une séance clicker training soit efficace, certains critères sont incontournables : limiter le spectre des erreurs possibles, garder un rythme de renforcement en tête, déterminer des critères qui peuvent concrètement être renforcés, etc. etc.

Ce n’est pas, non plus, parce qu’on travaille en apprentissage opérant qu’on n’a pas à cœur de créer un environnement émotionnellement propice à l’apprentissage et à un bien-être général chez l’animal – bien au contraire, tout le contraire

Happy training

© Magic Clicker

Démarrer de la bonne patte

Démarrer de la bonne patte

Article rédigé par J. Claeyssen – Canima

Lorsque l’on vient de prendre un chien, on ne sait pas toujours quoi acheter, comment s’équiper, où aller chercher les bonnes informations… Pour démarrer une éducation et des balades de manière sereine. Je vous propose donc un petit récapitulatif pour vous aiguiller !

blanc

Laisse 3 points

La laisse 3 points, aussi appelée « laisse multi-positions » ou « laisse multi-niveaux » est très pratique car elle peut se régler sur 3 longueurs différentes, grâce à ses 3 anneaux positionnés le long de la laisse.

Cela va vous permettre de vous adapter à votre environnement en fonction du besoin. Par exemple en ville vous pourrez opter pour la plus courte des longueurs (comme sur la photo) tandis que dans un grand espace vert vous pourrez la rallonger pour donner plus de liberté à votre chien.

blanc

Longe 

Une longe va vous permettre de donner beaucoup plus de liberté à votre chien tout en ayant une sécurité. C’est par exemple très utile si votre chien n’a pas encore un bon rappel !
Cela ressemble en fait à une laisse sauf qu’elle est beaucoup plus longue. La longueur peut varier entre 7 et 20 mètres en général.

Pour débuter je recommande souvent de partir sur une longe de 10 mètres.

blanc

Le harnais

Jaime posing in the Perfect Fit HarnessTout d’abord je vous invite à lire cet article, qui vous expliquera pourquoi je recommande l’utilisation du harnais plutôt que du collier.

Les harnais anti-traction sont d’une précieuse aide lorsque l’on débute l’éducation d’un chien ! Cela va permettre de limiter le fait que le chien tire, tout en ne causant aucune douleur à celui-ci. Je recommande le modèle Perfect-Fit, mais il existe bien sur d’autres marques de harnais anti-traction.

blanc

Ce produit est disponible chez

logo animosfery standard

(livraison ou retrait au drive de Sassenage)

blanc

Pochette à friandises

Le chien est un animal opportuniste, il a donc besoin d’être motivé dans ses apprentissages.

Je vous conseille donc d’investir dans une pochette que vous pourrez clipper à votre ceinture ou directement à votre pantalon. Vous pourrez y mettre des friandises (dès de jambon / poulet / dinde, morceaux de fromage, rondelles de knakie…) pour récompenser toutes les bonnes actions de votre chien et ainsi contribuer à son éducation de manière motivante.

blanc

Et pour l’humain ?

Nous aussi humain devons nous former. Il est notamment important d’apprendre à bien comprendre notre chien !

Je vous invite donc à lire ce livre qui vous en apprendra plus sur les signaux d’apaisement / signaux de communication, qui sont en fait le langage du chien. En fait, les aboiements et grognements ne sont pas les moyens principaux de communication chez le chien. Les 3/4 passent plutôt par une expression corporelle.

Cet ouvrage, cours, illustré et très accessible aux grand public vous permettra ainsi de mieux comprendre votre poilu. Je dis souvent que si vous ne deviez lire qu’un livre dans votre vie sur le chien, c’est bien celui-ci 😉 … Alors foncez le commander !

Vous trouverez également quelques articles à ce sujet en cliquant ici.

blanc

N’oubliez pas également de vous munir de sacs de ramasse crottes ! S’il n’est pas agréable de les ramasser, ça l’est encore moins de marcher dedans 😉 . A nous, propriétaires de chiens, de montrer le bon exemple en étant des citoyens responsables afin de nos poilus véhiculent une image positive.

 Accessoires chien - Ramasse-crottes Pocket pour chiensAccessoires chien - Ramasse-crottes en papier Clean-Up pour chiens

blanc

Quelques pistes supplémentaires

Comment occuper votre chien ?

Que veut dire « méthodes positives et amicales » ?

blanc

© J. Claeyssen – Canima

Comment approcher un chien

Comment approcher un chien

Article issu du site fidelecanin

L’une des plus grandes erreurs que les humains font quand ils entrent en relation avec un chien est d’envahir son espace personnel. Ceux qui adorent les chiens ont souvent tendance à se précipiter sur les chiens pour les caresser sur la tête, les serrer par le cou ou carrément les prendre dans leurs bras.

Beaucoup de chiens détestent cela car ces humains brisent les codes de bonne conduite canine. Dans le monde canin, les chiens « bien élevés » selon les normes de la société canine, adoptent des comportements de respect avec les autres chiens : ils leur font des signaux d’apaisement (bailler, tourner la tête ou le corps, bouger lentement, sortir la langue, sentir par terre, approcher en arc de cercle, etc.). Tout cela pour signifier à leurs congénères qu’ils sont inoffensifs et qu’ils désirent avoir une relation paisible avec les autres.

Les chiens « mal élevés », ces chiens qu’on appelle les « bullies » ou les « harceleurs », envahissent rapidement l’espace vital des autres chiens, sans aucun ménagement. Ils sont peu appréciés de la gente canine. Ils provoquent souvent des grognements, des fuites voire même des bagarres.

Alors si comme humain, vous approchez un chien sans respecter ces codes de comportement, vous serez vous aussi considéré comme un « bullie ». Vous aurez devant vous, un chien qui aura probablement une réaction de fuite, sera figé, des signaux de paix, ou sera en mode « combat ».

Si vous désirez vous faire ami-ami avec un chien, adoptez des comportements que les chiens apprécient : au début, ignorez-le. N’allez pas vers l’animal mais attendez plutôt qu’il vienne à vous. Abaissez-vous à son niveau et placez-vous de côté. Ne le regardez pas. Faites des signaux d’apaisement (bailler, sortez la langue, ayez l’air occupé, tournez la tête de côté). Ne lui parlez pas. Dès que le chien fait un mouvement volontaire vers vous, tendez la main pour qu’il vous sente et prenne de l’information olfactive sur vous.

Si vous avez des gâteries en main, présentez-lui en main ouverte ou lancez-lui par terre doucement. S’il mange, c’est qu’il commence à vous apprécier. S’il recherche un contact physique, caressez-le sous le menton ou sur le côté du corps (pas sur la tête ou sur le dos car la plupart des chiens n’apprécient pas). Caressez-le pendant 5 secondes et arrêtez pour savoir s’il apprécie. Si c’est le cas, vous le saurez assez vite : il en redemandera en poussant votre main du museau ou en se blottissant sur vous. Sinon, il doit avoir le loisir de s’éloigner à sa guise. Recommencez à plusieurs reprises la règle des 5 secondes afin de vérifier le consentement du chien. S’il s’éloigne, c’est qu’il n’apprécie pas vos caresses. N’essayez pas de le retenir. En tout temps, demeurez calme et réservé, cela vous aidera à créer un lien plus rapidement. En terminant, que ce soit en public ou en privé, la rencontre avec un chien devrait toujours se faire selon les règles du langage canin afin de sécuriser l’animal qui est devant nous et dans le but de bien ancrer les bases d’une relation de confiance entre les protagonistes.

© fidelecanin

Les erreurs d’apprentissage les plus fréquentes en éducation canine

Les erreurs d’apprentissage

les plus fréquentes en éducation canine

Catherine Collignon – Animalin

Le chien et l’éducation du chien sont soumis aux lois de l’apprentissage. Nous pouvons nous appliquer à comprendre ces lois afin de mieux saisir ce qui nous échappe parfois quand notre chien se comporte mal et nous donner un moyen de contrôler la situation en comprenant pourquoi, alors que nous le réprimandons, il continue de mal se comporter.

Les chiens apprennent par association et par répétition, ainsi tout comportement récompensé augmente en intensité et en fréquence, peu importe le comportement récompensé, et à l’inverse tout comportement puni diminue en intensité et en fréquence.

Ainsi, quand vous sanctionnez votre chien, et que malgré vos réprimandes à répétition son comportement augmente, c’est qu’il est probablement, sans que vous en ayez conscience, récompensé. De toute évidence, il est inutile de continuer à le réprimander puisque cela ne sert n’a pas l’effet escompté, il vaut mieux essayer, dans un premier temps de rechercher ce qui fait augmenter son comportement, puis d’établir quel comportement pourrait se substituer à ce mauvais comportement et enfin le récompenser pour que le bon comportement souhaité augmente en intensité et en fréquence. De la même façon, lorsque vous croyez récompenser et que le comportement diminue, c’est qu’en fait le comportement est puni.

Récompenser en croyant punir : Je gronde mon chien dès qu’il me saute dessus, pourtant il recommence systématiquement. Certes, vous le grondez, mais vous le touchez en même temps pour le repousser. Ce geste est interprété par votre chien comme une stimulation sociale, donc une réponse favorable qui le stimulera à vous dire bonjour de nouveau. Par votre action même vous récompensez ses sauts. Si sa motivation à vous dire bonjour est plus forte, il recommencera, avec une certaine anxiété peut-être à l’idée de vous énerver, mais stimulé par le fait que vous le touchiez.

Récompenser un comportement en croyant le contrôler : Mon chien gratte à la porte pour entrer, cette action m’est insupportable car il abîme à chaque fois la porte. Pour contrôler le fait qu’il gratte et pour faire cesser son action, je le gronde et j’ouvre la porte en même temps. La porte qui s’ouvre est la réponse qu’attendait le chien en grattant. Ainsi récompensé, il recommencera même si vous l’avez grondé.

Une autre loi très importante nous enseigne que pour fixer un comportement dans le temps il suffit de le récompenser de façon aléatoire (1 fois sur 2, puis 1 sur 5, puis 1 sur 10, puis 1 sur 4, etc.).

Apprendre à mon chien à insister : Mon chien quémande de la nourriture à table de temps en temps. Il ne le faisait pourtant pas avant, mais maintenant il en prend l’habitude. Si je l’ignore ou si je le réprimande, il insiste. Premier constat : s’il quémande, c’est qu’il a dû en être récompensé à un moment ou à un autre. « Non », allez-vous me répondre. Si j’insiste auprès de vous en reformulant ma question, vous allez me dire : « Oui cela nous est arrivé, mais très rarement, et il y a longtemps maintenant que nous avons arrêté ». Le « très rarement » avec une récompense de forte valeur suffit au chien pour insister dans sa réponse. Car il ne sait jamais si vous êtes sérieux quand vous dites « Non », puisque quelques fois, même très rarement, vous l’avez récompensé, une fois sur 2, sur 15, sur 8, sur 3, sur 30. Pourquoi s’en priverait-il alors ? Il ne sait pas quand la récompense va arriver, mais il sait qu’elle arrivera certainement à un moment ou à un autre….

Apprendre à mon chien à bouder pour obtenir mieux : Votre chien boude sa gamelle, cela vous inquiète alors vous vous approchez et vous le stimulez à manger ; voyant que rien n’y fait, vous vous dirigez vers le placard de la cuisine, vous sortez un peu de jambon et le mélangez à sa gamelle pour le stimuler à manger. Qu’est-ce que le chien peut apprendre en associant les différentes étapes jusqu’à une finalité agréable ? Étape 1 : je boude ; étape 2 : mon maître s’approche et secoue ma gamelle ; étape 3 : mon maître se dirige vers le placard, c’est bon signe je vais avoir du mieux, il craque. Vous avez appris à votre chien à bouder et à insister dans le comportement que vous vouliez voir disparaître. Certains chiens sont des professionnels de la bouderie pour obtenir une gamelle plus appétissante.

Apprendre à mon chien à augmenter le critère : Je suis au téléphone, mon chien gratte derrière la porte, comme je ne répond pas immédiatement car je suis occupée, il augmente le critère et aboie, n’y tenant plus car il va déranger les voisins je vais lui ouvrir. Je viens de lui apprendre à augmenter le critère, la prochaine fois il aboiera plus fort pour être certain que vous l’avez bien entendu, puisque cela marche mieux que de gratter.

Apprendre à mon chien à avoir un mauvais caractère : Je suis en balade avec mon chien en laisse, je rencontre une voisine, je décide de discuter un peu. Mon chien, agacé par mon immobilité, commence à gesticuler dans tous les sens. Pour qu’il me laisse tranquille, tout en continuant à discuter, je le détache. Je viens juste de lui apprendre que lorsque qu’il gesticule et manifeste son impatience, il obtient ce qu’il désire. Vous venez de récompenser un comportement qui peut vite devenir gênant au quotidien.

Bien entendu, nous avons affaire là à un certain type de caractère, mais nous venons sans nous en rendre compte d’augmenter le mauvais côté  de son caractère.

Les exemples de ces récompenses non maîtrisées ne manquent pas et sont à mon sens l’une des principales causes des comportements gênants ainsi que des problèmes de comportement et de caractère des chiens de compagnie.

Nous devons toujours avoir en tête, lorsque nous sommes en leur compagnie, qu’ils n’ont certainement pas la notion de ce que peut être un bon comportement ou un mauvais comportement. C’est à nous de leur enseigner. Quand les maîtres prennent conscience de l’énorme impact de la récompense sur un comportement, ils l’utilisent à bon escient pour apprendre à leur chien à adopter les bons comportements afin d’en faire un compagnon agréable à vivre au quotidien plutôt que l’inverse.
Soyons donc toujours conscients de ce que nous sommes en train de récompenser.

Auteur : Catherine Collignon – © – www.animalin.net