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Réunion alimentation canine et féline – Lundi 12 juin 2017

Que mange vraiment votre animal ?

Lundi 12 juin 2017 à 18h00 sur Sassenage

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Une réunion destinée prioritairement aux particuliers,  pour comprendre ce qui se passe réellement dans la gamelle de Médor ! Vous êtes un peu perdu parmi toutes ces marques de croquettes ? Canima vous explique les bases (et même un peu plus) pour repartir de la bonne patte !

Trame du programme (non exhaustif)
– Décrypter la liste des ingrédients et les composants analytiques
– Comprendre leurs rôles et impacts sur la santé du chien
– Les ingrédients à éviter et ceux à privilégier
– Des astuces simples pour comparer des marques en quelques minutes
– Etc…

Il n’est en aucun cas prévu de recommander une marque ou une autre… Le but de cette intervention est de vous donner l’autonomie nécessaire pour pouvoir effectuer un comparatif afin de faire votre choix vous même.

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Les petits « plus » de cette réunion

– Vous pouvez amener votre sac de croquettes vide pour mettre en pratique ce que nous verrons ! Valable aussi pour vos sachets de friandises !
– Réunion axée chiens mais de nombreux points expliqués lors de cette réunion sont applicables à d’autres animaux (chats notamment)

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Information & inscription : contact@canima.net

www.canima.net

Friandises faites maison

Friandises faites maison

Cela faisait un moment que je souhaitais me lancer dans les friandises maison mais je ne savais pas trop comment me lancer pour la recette et surtout je n’étais pas motivée à l’idée de passer un temps infini à les découper en petits morceaux.

Habituellement je travaille avec des dès de jambon / dinde / poulet, ceux que l’on trouve au rayon lardon en barquette 🙂 . Bien pratique car c’est déjà découpé en petits cubes, très appétents et naturels… Sans oublier que cela reste peut calorique. Mais il restait tout de même quelques inconvénients : si on utilise pas toute la barquette, une fois ouverte ça périme vite. Sans oublier qu’on finit forcement avec les doigts qui collent et qui puent (les chiens ne s’en plaignent pas, mais lorsqu’on a pas la possibilité de se laver les mains de suite, ça devient moins marrant ^^).

J’ai donc testé (et approuvé !) une recette qui provient du site Magic Clicker que vous pouvez découvrir dans son intégralité en cliquant ici.

Vous aurez donc besoin pour la réalisation :

  • 1 mixeur / blendeur / mélangeur pour avoir une texture homogène
  • 1 four pour réaliser la cuisson 😉
  • 1 maryse (aussi appelée langue de chat ou spatule en silicone)
  • 2 plaques de cuisson en silicone

Concernant la plaque de cuisson en silicone, elle doit ressembler à l’image sur la droite, vous pouvez en trouver sur Amazon (j’ai acheté la première à 4,38€ mais la qualité était médiocre), la seconde m’a coûté un peu plus cher et est en attente de livraison 🙂 . Je conseille d’en acheter 2 car lorsque vous cuisez une plaque, cela vous permet en attendant d’en préparer une autre, histoire de gagner du temps. Mais il est tout à fait possible de réaliser des friandises avec une seule plaque !

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Au niveau de la recette, voilà la base :

  • 1 part de viande / poisson / abats
  • pour 1/2 part de farine de tapioca (ou fécule de tapioca)
  • 2 œufs (découvrez comment bien choisir vos oeufs)
  • 1 ou 2 cuillères à soupe d’huile (guide des huiles)
  • et compléments à volonté (herbes, fruits, légumes, …) 😉
  • éventuellement un peu d’eau

Pour ce que est de la farine de tapioca (ou fécule), cela rend les friandises plus « élastiques » et réduit donc les miettes au minimum.

Si votre préparation est trop épaisse, vous rajoutez du liquide. Et si elle est trop liquide, vous pouvez ajouter de la farine… A vous de juger selon le rendu souhaité.

Pour vous donner une idée, voilà ma première recette : escalopes de dinde, farine de tapioca, 2 œufs, levure de bière, curcuma, huile de saumon sauvage et un peu d’eau pour liquéfier le tout. Mais bien sur les possibilités sont infinies ! D’ailleurs n’hésitez pas à partager vos recettes en commentaire.

On badigeonne la plaque de la fameuse préparation en lissant avec la maryse (pensez à garder les bords entre les alvéoles assez propres, sinon cela risque de brûler). Ensuite vous mettez au four à environ 180 degrés jusqu’à ce que les friandises semblent sortir d’elles-mêmes de leurs alvéoles respectives (comptez environ 25 minutes).

Et voilà le résultat ! Des friandises saines et savoureuses qui ne collent pas les doigts ^^

© Canima – J. Claeyssen

Pourquoi j’ai arrêté le lait de vache ?

Pourquoi j’ai arrêté le lait de vache ?

J. Claeyssen – Canima

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Arrêter le lait animal ? C’était un pas en avant à faire qui me trottait dans la tête depuis un moment… Et puis j’ai découvert une vidéo qui m’a aidé à prendre ma décision. Je souhaite la partager avec vous car passer au lait végétal est réellement simple, sans oublier les nombreux goûts savoureux où vous trouverez forcement votre bonheur 🙂

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Healthy Student : petite infographie qui regroupe des sources végétales de calcium. J’ai repris les principales mais il y en a évidemment d’autres. Tous ont un taux d’absorption différent, mais les quantités ne sont pas importantes, à partir du moment où votre alimentation est équilibrée il n’y a pas de raison que vous soyez en carence.

Parce que non le calcium n’est pas présent uniquement dans les produits laitiers !

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Et si vous avez un peu de mal à vous y retrouver dans les laits végétaux, il existent de nombreux sites qui les présentent, chaque lait ayant des bienfaits différents. Par abus de langage, on les nomme « laits » végétaux, mais il s’agit de boissons extraites de végétaux. Pour être exact il faudrait parler de « boissons végétales de… » , ou « filtrats de… ».  On retrouve notamment : le lait de soja, d’amande, de riz, de noisette, d’épeautre, d’avoine (mon préféré !), de millet, de châtaigne, de coco, etc…

 © J. Claeyssen – Canima

Pourquoi éviter les gamelles en plastique ?

Pourquoi éviter les gamelles en plastique ?

Sources en bas de page

Gamelles, conteneurs de croquettes, certains jouets… Autant de plastique qu’il convient d’éviter dans la mesure du possible.  On vous explique pourquoi 🙂

Les contenants plastiques : risque de migration de produits nocifs dans les croquettes

Les sacs de croquettes chats et chiens doivent rester dans leur emballage d’origine. Cet emballage est constitué de plastique alimentaire, non nuisible aux aliments.

Si vous transférez les croquettes dans des conteneurs plastiques, prenez garde que ceux ci soient classés « alimentaire ». Sans quoi vous risquez une migration de substances nocives dans l’alimentation.

Bisphénol A, polystyrène, polypropylène, polyéthylène, polycarbonate, aucun de ces composants plastiques n’est anodin. Il est prouvé que le contact avec le Bisphénol A (BPA) peut avoir des effets néfastes sur la santé : augmentation des risques de cancer, maladies cardio-vasculaires, diminution de la fertilité ou bien gain de poids, allergies, toxicité.

A savoir, la chaleur facilite la migration des substances toxiques vers les aliments. Pour la même raison, évitez de remplir vos récipients de matières grasses. Gardez une frontière entre eux en gardant les croquettes dans leur sachet.

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Une étude sur le sujet : bisphénol A et le chien

Un simple essai chez le chien a détecté un risque supplémentaire lié au bisphénol A. Des chercheurs de l’INRA et de l’Ecole Nationale Vétérinaire de Toulouse ont montré par un simple test chez le chien que le bisphénol A passait de façon massive dans l’organisme quand il était mis en contact avec la muqueuse buccale. Le chien est un bon modèle pour évaluer l’absorption au niveau de la bouche. Ce résultat alourdit encore d’avantage le dossier sur le danger du bisphénol A.

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Repérer et comprendre les codes des plastiques

Pour différencier les différents plastiques, la Société de l’industrie plastique a conçu en 1988 un dispositif de marquage à 7 codes, que l’on retrouve sur chaque emballage. Au centre d’un triangle, un chiffre indique le type du plastique. Sous le triangle figurent les initiales de son nom. Intéressons-nous de plus près à ces logos.

Le PET ou PETE
plastique_PETLe PET, ou Polytéréphtalate d’éthylène , est un plastique très utilisé. On le retrouve principalement dans les bouteilles d’eau, les barquettes et les sacs plastiques de cuisson. Les bouteilles en PET sont susceptibles de faire migrer des traces de trioxyde d’antimoine. Ce composé est classé comme possiblement cancérigène. C’est notamment pour cette raison qu’il ne faut pas consommer une eau en bouteille qui a été exposée au soleil.

Le PEHD
plastique_polyéthylèneLe Polyéthylène à Haute Densité est également un plastique très employé, notamment dans les bouteilles de lait, les boites alimentaires rigides et les flacons de produits d’entretien. Selon l’Institut national d’information en santé environnemental du Canada, ce plastique engendre peu de migrations lorsqu’il est mis en contact avec des aliments. D’autres études confirment que ce plastique aurait une bonne compatibilité alimentaire.

Le PVC
plastique_pvcLe PVC, ou polychlorure de vinyle , est rarement utilisé dans les emballages alimentaires. La fabrication de ce plastique nécessite des phtalates, dont du DEHA (2-éthylhexyle) et parfois du bisphénol A (BPA). Toutes ces substances sont hautement toxiques.

Le LDPE (ou PEBD)
plastique_ldpeOn trouve du polyéthylène basse densité dans les emballages d’aliments congelés, dans les emballages de pain, les sacs de supermarché, les sacs à congélation, et des tasses et bols jetables destinés à accueillir des boissons chaudes. Selon le Réseau environnement santé, ce plastique engendrant peu de migrations, il peut convenir à un usage alimentaire.

Le PP
polypropylèneLe polypropylène est souvent utilisé dans des barquettes réutilisables à réchauffer au micro-ondes, des gobelets en plastique, les bouchons de bouteille en plastique, certaines gourdes et tasses. Ce plastique démontre une très faible migration lorsqu’il est mis en contact avec des aliments. Toutefois, le polypropylène se dégrade, et peut au fil des années, contaminer les aliments avec des molécules de dégradation.

Le PS

polystyrèneLe polystyrène est souvent employé pour fabriquer des gobelets, des couverts jetables et des emballages de produits laitiers (yaourts, barquettes). Le polystyrène contient du styrène, un cancérogène possible pour l’homme, qui, lorsqu’il est chauffé, est susceptible de migrer dans les aliments.

La 7ème catégorie (divers)
plastiques_diversOn trouve dans la septième catégorie tous les plastiques qui n’appartiennent à aucune des catégories sus-citées. Y figure notamment le polycarbonate, un plastique très controversé. Et pour cause : il peut larguer des traces de bisphénol A dans les aliments. A noter que dans l’Union Européenne l’usage de polycarbonate est désormais interdit dans la fabrication des biberons, mais il reste autorisé pour les autres emballages (boites de conserve, récipients alimentaires, vaisselle…). Cette catégorie contient également d’autres plastiques comme le polysulfone et le polyéthersulfone.

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Les allergies dues aux gamelles en plastique

Les chiens peuvent développer un prurit de la face lié à une allergie au plastique de la gamelle. Cette allergie de contact n’est pas une allergie mais une sensibilisation de la peau au contact de diverses substances, notamment aux pigments de coloration des gamelles. Certains pigments bleus seraient plus particulièrement responsables de ces irritations faciales situées principalement sur les babines et le museau du chien.

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Et les jouets pour nos chiens ?

Heureusement un certain nombre de marques de jouets pour chien se sentent concernées et proposent des articles sans phtalates ou bisphénol A. C’est notamment le cas des jouets Kong, Dog, Nylabone, West Paw Design, Chewber et Jolly Pets.

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Sources :

Le monstre visqueux invisible dans l’eau de votre chien

Le monstre visqueux invisible dans l’eau de votre chien

Traduction de Nelly Coadic d’un article de RODNEY HABIB sur DOGS NATURALLY MAGAZINE

N’avez vous jamais passer votre doigt le long de la paroi intérieure du bol d’eau de votre animal de compagnie et vous senti une substance un peu visqueuse ? Bien qu’invisible cette substance se nomme bio-film.

Le bio-film est une collection de matériaux organiques et inorganiques, vivants et morts, qui s’accumulent sur une surface. Il est constituée de plusieurs types de bactéries liées ensemble en une substance épaisse qui agit comme une colle qui retient les bactéries et ainsi adhère à une surface.

Le bio-film peut souvent se composer de bonnes bactéries, mais il y a aussi les mauvaises !

Les bio-films fournissent un refuge pour les organismes comme la Listeria, le E. coli et les légionelles, où ils peuvent se reproduire à des niveaux où la contamination des produits qui entrent en contact avec devient inévitable. De mauvais bio-films ont été impliqués dans une grande variété d’infections microbiennes du corps telles que les infections des voies urinaires, les infections de l’oreille moyenne et des infections de la vessie.

Beaucoup de parents de compagnie sont coupables de remplir simplement le bol d’eau plusieurs fois de sans le laver entre deux et cela devient un l’environnement parfait pour que le bio-film fasse trempette.

Comment réduire bio-film :

  • N’oubliez pas de nettoyer le bol d’eau de votre animal au moins une fois par semaine et si vous pouvez changer l’eau tous les jours.
  • Pour les garderies animaux où une foule de bactéries différentes flottent dans des bols d’eau, lavez les tous les jours !
  • Pour de meilleurs résultats , passez vos bols d’eau par un cycle chaud dans le lave-vaisselle avec un savon écologique , non toxique pour vraiment nettoyer le bio-film !

[boire dans la même gamelle pendant 15 jours reviendrait pour vous à boire dans le même verre pendant 15 jours… ça ne vous fait pas envie hein ? Alors pensez à votre poilu 😉
Cela vaut également pour les gamelles des repas… Un nettoyage régulier est important !]

(PS : Je vais me faire critiquer sur le concept de « laver une fois par semaine au moins » Cependant, après une superbe discussion avec un vétérinaire / scientifique pro- actif bien connu, quand elle a étudié les bactéries qui flottent dans les bols d’eau des animaux familiers, il déclare que si vous avez un animal en bonne santé, le bio-film peut effectivement être pleine de bonnes bactéries saines. C’est comme jouer dans la boue pour des enfants et avoir plein de bonnes bactéries sur vous ! Alors parfois nettoyer trop régulièrement peut laver toutes ces bonnes choses de là.)

Article en anglais : http://www.dogsnaturallymagazine.com/slime-in-dog-water-bowl/

Donner des os à son chien ? Oui mais…

Donner des os à son chien ? Oui mais…

Article issu du blog ToutouandYou, publié le 5 septembre 2015.

« Surtout pas du poulet ou du lapin»
« Jamais d’os cru, c’est plein de bactéries »
« Seulement les restes de côte de boeuf » …

On entend beaucoup de choses sur le sujet, qui vont des récits de chiens nourris avec nos restes de table depuis des millénaires jusqu’aux urgences vétérinaires gravissimes.

Donner un os à son chien part toujours d’une bonne intention : on veut lui faire plaisir, lui donner une bonne friandise, qui lui procurera une activité masticatoire et hédonique, une occupation solitaire pendant un long moment, un moyen naturel d’ôter le tartre de ses dents…

Mais ce geste n’est pas anodin, et souvent il peut conduire le chien à une diarrhée, à un os coincé dans la mâchoire, ou pire chez le vétérinaire de garde un dimanche après-midi, car Glouton n’a pas du tout supporté l’os du gigot dominical.

cupidon les yeux plus gros que le ventre

Pour s’y retrouver, voici quelques conseils pour régaler votre compagnon à quatre pattes en toute tranquillité.

– Ne JAMAIS donner un os cuit : Il suffit d’un peu de bon sens pour comprendre que les os cuits ne sont pas adaptés au système digestif de nos chiens.
Les canidés qui attrapent et mangent une proie ne la cuisent pas avant. Vous avez déjà vu un renard sortir sa casserole pour cuisiner un sauté de lapin ? Ou une hyène se faire une grillade de gnous ?
La cuisson modifie la structure moléculaire des os en les rendant très cassants, ce qui peut perforer la paroi stomacale ou intestinale du chien et lui entraîner de très graves blessures internes.
Les os cuits peuvent aussi s’effriter en une multitude de petites esquilles osseuses acérées qui peuvent blesser à sang les parois internes du système digestif de votre chien.
Les restes du poulet rôti ou de la côte de bœuf sont donc à éviter pour le confort et la santé de votre animal…

– Préférez les os crus et charnus : C’est-à-dire avec de la viande dessus, comme par exemple les carcasses, dos, cuisses et ailes de poulet, les queues de bœuf, cous d’agneau…
Votre chien déchiquettera la viande avec ses canines, et broiera l’os avec ses molaires avant de l’avaler.
Le pH de l’estomac de votre chien est inférieur ou égal à 1 : il est très acide (bien plus que le nôtre) et dissout aisément les os et la viande crus, qui sont ensuite digérés et évacués par le reste du système digestif qui est bien plus court et rapide que celui des humains.
La forte acidité détruit aussi une grande partie des bactéries contenues dans la viande, et le peu des bactéries survivantes sont rapidement évacuées par les intestins. Le système digestif de votre chien est naturellement programmé pour tout cela.

– Laissez-le tranquille : Votre chien déguste avec grand plaisir son trésor ? Laissez-le donc profiter de cet instant à lui.
Beaucoup de chiens ne tolèrent pas qu’on s’approche de leur gamelle quand ils mangent, d’autant plus si son contenu a une haute valeur gustative comme un os. C’est leur droit. Personnellement j’avoue que je peux mordre aussi si quelqu’un s’approche de ma délicieuse crème brûlée que je suis en train de savourer !
Face à quelqu’un qui approche, les chiens les plus placides ne réagiront pas et laisseront leur os.
D’autres choisiront soit de s’éloigner avec leur os en gueule, soit de l’avaler tout rond sans prendre le temps de le mâcher et de le broyer (le risque d’une occlusion ou d’un étouffement sont alors très grands), ou dans les pires des cas de figure, de défendre leur ressource alimentaire en menaçant voire en mordant la personne qui s’est approchée de trop près.
Pour éviter tout cela, c’est simple : laissez-le tranquille avec son trésor.
Et si vous voulez le sortir ou le déplacer, faites-le venir à vous en détournant son attention avec le bruit de son jouet préféré, de la laisse et du collier, de la porte du frigo qui s’ouvre, de la sonnette d’entrée qui retentit etc.
Et si vous voulez récupérer son os, faites-le hors de sa vue, quand il est occupé à autre chose, c’est bien plus simple!

– Les os à moelle … peuvent vous surprendre, comme dans la photo ci-dessous :
os a moelle coincé dans machoireAvec un chien gourmand et une petite dose de malchance, il peut se coincer dans la mâchoire inférieure ou supérieure, derrière les crocs, et vous passerez le reste de votre journée chez le vétérinaire.
C’est arrivé à For Ever (notre mannequin nonos de la photo).
L’os était tellement coincé que même anesthésié, avec les muscles de la gueule totalement détendus, il était toujours impossible de retirer l’os. La vétérinaire n’a eu d’autre solution que de le scier de part et d’autre pendant de longues minutes (les os à moelle peuvent être extrêmement solides…).
Elle m’a dit voir ce genre d’ « accident » une fois par semaine en moyenne. La seule parade est de choisir des os à moelle aux diamètres soit très grands, soit très petits, pour que le chien ne puisse se le coincer autour de la mâchoire.

Attention également aux gros os trop durs, comme les os à moelle précités, les fémurs, les articulations, les os porteurs, sur lesquels les chiens, petits et grands, peuvent s’ébrécher ou se casser un croc facilement.

Enfin, il est impératif de toujours garder un œil sur votre chien qui dévore son os et se brosse consciencieusement les crocs avec (tout comme il est bon garder un œil sur lui quand il joue seul avec un jouet d’occupation ou mange son repas habituel).
Comme après tout repas, ne lui faites pas faire d’exercice physique les heures suivantes, pour éviter un vomissement ou une torsion d’estomac.

Et au moindre doute, si votre chien vous parait amorphe, s’il semble avoir mal à l’abdomen,  s’il se comporte de façon anormale, n’hésitez pas à consulter votre vétérinaire.

© ToutouandYou

Bien nourrir son lapin

Bien nourrir son lapin

Je vous propose de découvrir un article rédigé par mes soins (ainsi que quelques citations issues du blog Marguerite et Cie) pour mieux connaitre les besoins alimentaires et hydriques de votre lapin. En effet, trop nombreux sont les propriétaires qui sont peu ou mal renseignés sur les besoins de nos adorables lagomorphes. 

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Foin

Le lapin doit avoir du foin à volonté. Il doit être sec et non poussiéreux (le lapin étant très sensible à la poussière). De plus il faut également faire attention à son taux de calcium, donc privilégiez les foins sans luzerne (la luzerne contient un taux important de calcium).
Évitez les foins des grandes surfaces, souvent très émiettés et forts poussiéreux. Privilégiez, dans la mesure du possible, le foin d’un agriculteur local (certains vendent de petites bottes).

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Eau

Votre lapin doit avoir à sa disposition de manière permanente de l’eau. Elle doit être changée tous les jours et le contenant nettoyé toutes les semaines.
Attention, certains lapins ne savent pas et / ou n’aiment pas boire au biberon (de plus le biberon est déconseillé car non physiologique) ! Vous pouvez donc lui laisser une gamelle d’eau fraîche en utilisant des systèmes tels que celui-ci ou celui-là afin d’éviter qu’il ne la renverse.

Pour les lapins très sensibles au calcium, vous pouvez leur donner une eau minérale adaptée.

Petite astuce : si votre lapin boit peu, vous pouvez ajouter quelques gouttes de jus d’ananas dans son eau, ils adorent (attention toutefois à choisir un jus de fruit 100% pur jus) ! C’est une astuce que m’avait donné un vétérinaire lorsqu’un de mes lapins était malade, cela l’a bien incité à boire (quantité, environ 70ml par kilo de poids vif par jour par lapin)

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Légumes et fruits

« Supprimer les granulés de l’alimentation du lapin a été longtemps un sujet très controversé mais il est de plus en plus admis que l’alimentation naturelle est celle qui convient le mieux aux lapins et que donner à un lapin de compagnie la même alimentation qu’à un lapin destiné à l’alimentation humaine est une hérésie. Ce type d’alimentation n’est ni une lubie ni une mode comme on peut le lire parfois, il découle d’un constat simple : le régime industriel a ruiné la santé de nombreux lapins de manière souvent irréversible et il est temps de revenir à un régime respectant le système digestif du lapin ainsi que sa dentition et ses besoins élémentaires. » [article complet]

Certains fruits et légumes sont bons pour votre lapin, d’autres sont à donner en petite quantité… Et certains sont à éviter. Je vous invite donc à consulter les liens suivants pour savoir comment faire plaisir à votre petite boule de poils sans mettre en péril sa santé :

LISTE DES LÉGUMES

LISTE DES FRUITS

Petite astuce : pour les lapins sujets aux cystites et / ou infections urinaires, pensez à privilégier les aliments à faible teneur en calcium. 

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Extrudés

Les marques d’extrudés (et oui, chez le lapin on ne parle pas de « croquettes » ou de « graines »), vendues en grandes surfaces ou encore en animaleries ne sont bien souvent pas adaptées aux besoins des lapins.

Les mélanges de « graines » ne sont pas adaptés car le lapin va trier et ne manger que ce qu’il préfère, ce qui peut donc provoquer des carences et autres soucis de santé.
D’autres marques, comme « Hami Form », considérées comme du haut de gamme en animalerie, ne sont pas adaptées aux lapins. Notamment à cause de leur taux de calcium qui est (beaucoup) trop élevé.
Le taux de calcium doit être le plus bas possible, sous risque de causer de gros soucis de santé à votre lapin… Pour en savoir plus sur ce sujet : cliquez ici

Une marque que j’ai pu trouvé et qui était à l’époque ce que j’ai pu trouver de mieux est « Versele Laga » , qui est de très bonne qualité par rapport à ce qu’on peut trouver en animalerie (il doit surement en exister d’autres, je ne les connais pas toutes). Cette marque est souvent onéreuse chez les vétérinaires, mais il est possible de la trouver à très bon prix sur internet ou en magasin spécialisé (disponible ici). 

Principales valeurs à surveiller sur l’emballage :
Pour chaque taux > Lapins de moins de 6 mois / Lapins adultes
Protéines : 15-16 % / 13-14 %
Fibres : 20-25 % / 25-29 %
Graisses : 3 % / 2 %
Calcium : 1% / 0.5-0.9 %

Pourquoi éviter à tout prix les extrudés bas de gamme ?
Les produits bas de gamme ont une composition et des ingrédients identiques aux produits destinés aux lapins d’élevage. Ce qui signifie qu’ils sont conçus pour des lapins à l’espérance de vie très courte et dont la seule fonction est de grossir rapidement ou de se reproduire de manière intensive. Ces aliments sont donc très riches en protéines et graisses. De plus, la recherche de profit et des faibles coûts de production entraîne forcément une qualité très médiocre des aliments.

Petite astuce : si votre lapin est un coquin et s’amuse souvent à renverser sa gamelle, privilégiez une écuelle en céramique… Qui sont beaucoup plus lourdes à soulever !

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Pierre de sel / pierre à ronger

Attention : ne donnez jamais de pierre à ronger / pierre de sel à votre lapin ! C’est bourré de calcium, et donc très mauvais pour lui (la plupart des vendeurs en animalerie vous diront d’en acheter une, mais c’est une hérésie… Il n’y a rien de pire pour eux !)

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© J. Claeyssen – Canima

La maltraitance par amour de nos animaux de compagnie

La maltraitance par amour de nos animaux de compagnie

Article issu du blog cyno-logique.

Mon métier, mes activités au sein de notre association, m’amène souvent a être confronté à la maltraitance ou de parler de la maltraitance. Et chaque fois je suis obligé de faire le constat : dans l’esprit de 98 % des gens la maltraitance est synonyme de coups et de cruauté. En rédigeant cette page ce n’est pas sur cette forme de cruauté que je voudrais attirer votre attention, des organismes de protection animale s’en chargent très bien. Trop bien à mon goût car elle passent complètement sous silence cette forme insidieuse de maltraitance. Je veux parler de ces attitudes, par amour certes (encore faudrait-il définir le concept d’amour) mais qui sont néanmoins de la maltraitance et qui consistent à prêter des besoins alimentaires et comportementaux humains à nos compagnons de vie.

En gros je constate souvent deux formes de maltraitance par amour :
– je t’aime donc je t’étouffe
– je t’aime donc je t’engraisse
La troisième forme de maltraitance que je n’aborderai pas ici est le syndrome de Munchausen. La solution de cette maltraitance étant une thérapie du maître par un psychothérapeute.

Je t’aime donc je t’étouffe

Cette maltraitance commence souvent au stade chiot. Par ignorance on prive le chiot de tout contact avec ses congénères. Cette hyperprotection va en fait priver le chiot des contacts indispensables qui lui permettrons d’apprendre, d’expérimenter le langage des chiens, le relations hiérarchiques indispensables au juste comportement non seulement avec ses frères chiens mais aussi envers l’homme. Les carences de ce type entraînerons un comportement inadéquat en présence de congénères (agressivité, inhibition). Les attitudes d’agressivité de bon nombre de petits chiens sont à rechercher dans ce type d’hyperprotection (et non dans l’explication, très anthropomorphique : ils agressent car il savent qu’ils sont petits).

On ne répétera jamais assez qu’un chien, quelle que soit sa race à besoin de ses congénères pour apprendre le juste comportement, les anglo-saxons l’on compris d’où la création d’écoles de chiots.

Cette maltraitance se poursuivra par une humanisation, ou plutôt une infantilisation du chien. En effet, s’il est vrai que le chien est de plus en plus considéré comme un membre à part entière de la famille, il continue malgré tout a « fonctionner » en chien et pour signifier son « mal être » il ne pourra avoir recours qu’au langage chien (destructions, souillures, agressivité…).

Et la « cerise sur le gâteau » dans ce cursus de la maltraitance, est constituée par la fréquence et la durée des sorties. Un chien a besoin de sortir non seulement pour faire ses besoins mais aussi pour « s’informer et se situer dans un environnement ». Renifler des crottes, des pipis lui permet de s’informer sur le monde dans lequel il vit (imaginez vous d’être privé d’informations donc coupé du monde). Les sorties « vite pipi, crotte » carencent le chien avec des conséquences comparables que chez l’homme en cas de privation d’informations. Force est de constater que bien souvent un chien en appartement a plus de contact avec le monde qui l’entoure car le maîtres sont obligés de le sortir, alors que le chien en pavillon ne connaît souvent que le périmètre du jardin.

C’est dans ce type d’humanisation qu’il faut chercher la cause des comportements inadéquats de plus en plus fréquents. […]

Aimer et aider un chien, cela est vrai pour tout animal de compagnie, ce n’est pas lui donner le statut d’humain, c’est respecter ses vrais besoins, un chien ne pourra, même avec tout l’amour que lui porte son maître que raisonner en chien, jamais en humain !

Je t’aime donc je t’étouffe (ébauche d’explication)

Cette montée en puissance se trouve dans le sentiment zoophile induite par notre société industrielle et les conséquences de celle-ci, solitude, violence, mal-être… L’homme étant, comme le chien, un animal social mais doué de projection, en plus des relations sociales (au sens large) vitales, il peut se créer un monde fantasmatique (en contre pied de la réalité quotidienne) dans lequel il va pouvoir se ressourcer. Dans ce monde fantasmé l’animal de compagnie est une pièce clé. Il n’a pas accès au langage articulé on peut donc lui prêter toutes les questions et toutes les réponses et en conséquence interpréter toutes ses attitudes comme une adhésion à nos concepts du monde. Et quand ce n’est plus le cas, du fait du comportement inadéquat de l’animal, ce n’est pas notre concept qui est mauvais, mais l’animal qui n’est pas normal (ne faut-il pas voir dans cette explication une grande part des abandons ?).

En outre dans cette relation que nous avons avec nos animaux de compagnie, toujours en raison de l’évolution de notre société, ils sont de plus en plus traité en enfant. Mais en enfant appelés ou amenés (consciemment ou non) à rester dépendant. Cette démarche est plus que paradoxale quand on sait que la relation moderne d’éducation est fondée sur l’acquisition entre autre de l’autonomie. Or l’animal de compagnie (c’est encore plus vrai pour le chien) est élevé dans uns un esprit de dépendance (esprit qui est diamétralement opposé à celui de l’éducation de nos enfants) lui est condamné « ad vitam aeternam » à la la dépendance. L’animal de compagnie ne remplacerait-il pas le rôle que nous aimerions que nos enfants aient ? (façonnable à merci, fidèle jusqu’à la mort et malgré tout reconnaissant, ce qui est le cas des animaux de compagnies).

L’autre sorte de maltraitance trouve également ses origines dans un anthropomorphisme, (anthropocentrisme) exagéré.

Je t’aime donc je t’engraisse…

En  cette fin de siècle, le choix de nourriture proposé aux propriétaires n’a jamais été aussi vaste, normal, énergétique, senior, junior…etc. Ce choix de produits, dans une gamme, n’est pas critiquable en soit, mais l’usage qui en est fait. Les abus le sont et ce malgré les bonnes intentions. Aucun média, et encore moins les producteurs, les professionnels, les SPA , n’ont pris le soin d’informer le grand public, détenteur de chiens, quels étaient les besoins réels des canidés.

Le message se résume à : vous aimez votre chien donnez lui le meilleur ! Et à partir de cette affirmation on assiste à des dérives :
– le maître, qui pensant bien faire, cuisine les repas comme les siens (on sale pas trop, gare à l’hypertension).
– le maître, qui donne des croquettes « énergétiques » à son chien, qui a une vie sédentaire (avoir des formes = être en forme)
– le maître qui fait un cocktail de croquettes, de boites et de petits plats mitonnés.
– le maître qui lui prélève une portion de son propre repas (le plus touchant aux yeux des amis des animaux)
j’en passe et des meilleurs…

Toutes ces attitudes, partent d’un sentiment d’amour et pourtant… Bon nombre de chiens qui ont droit à ce régime de faveur le payent chèrement. Car souvent ces régimes d’amour, sont synonymes de surcharge pondérale avec tous les problèmes que l’excès de poids entraîne (problèmes cardiaques, articulaires, comportementaux). Un chien ainsi soigné, aux petits oignons, du fait de sa surcharge pondérale voit son espérance de vie diminuer significativement, son comportement altéré. Ses besoins protéiques, lipidiques et glucidiques n’étant pas équivalent aux besoins des humains, le chien stocke cet excédent dans son tissu adipeux.

A l’exemple de ce chien, un Golden Retriever, rencontré dans un parc Strasbourgeois, deux autres chiens se précipitent vers ce chien. Le maître des deux chiens s’approche et rappelle ses deux compagnons en ajoutant au rappel « laissez ce papy tranquille ». Le maître du Golden, un peu vexé, répond : ce n’est pas un papy il a 3 ans ! Mon ami se sent un peu gêné. Il s’en suit une discussion au cours de laquelle il ressort que le dit Golden pèse 48 kg, soit un certain nombre de kilos en trop par rapport au poids moyen de cette race.
Au cours de la discussion il apprend que ce chien a droit tous les jours à « un petit déjeuner »  tartines beurrées, à un repas de midi (croquettes et viande) et un repas du soir (reste et plats spécialement cuisinés). Mon ami s’étonne de ce régime il lui est répondu :  il a toujours faim, quand on lui donne il mange et quand nous mangeons sans rien lui donner, il mendie ». Ne rien lui donner serait inhumain !
A cela le propriétaire ajoute : « je sais il est un peu gros mais cela tient au fait qu’il ne cours pas beaucoup, il est très flemmard »
Avez vous déjà un obèse courir un 100 mètres ? Même s’il le voulait son corps malmené crierait « Stop j’en peux plus ». Il existe effectivement des chiens qui ont un caractère amorphe, mais malheureusement dans un grand nombre de cas c’est plutôt le surpoids qui entraîne cette apathie.

Aimer son chien, c’est donner à son compagnon une alimentation, une quantité adaptée à ses besoins. Le voir grassouillet* est une chose mais est-elle justifiée par une réduction de son espérance de vie ! Amour ne doit pas être équivalent de mort prématurée.

De même donner à son chien une alimentation type « énergie », alors qu’il vit une vie de M. « Tout le monde » équivaut à donner une alimentation à M. Durant d’athlète de haut niveau alors que ce dernier ne pratique qu’occasionnellement des concours de pétanque. Imaginez le résultat sur M. Durant !

Je t’aime donc je t’engraisse (ébauche d’explication)

La première explication qui me vient à l’esprit découle de notre notion de façonnage de nos propre enfant (cette explication me semble vraie que pour les propriétaires d’un certain âge). Jusqu’à l’apparition des laits (humains), dans les années 1970, dit maternisés il était de bon ton de donner une alimentation riche (en sucre en autre) afin d’avoir des bébé « grassouillet » (soufflé en terme médical). Dans l’esprit populaire un bébé en bonne santé avait du volume. Malgré les preuves de pertinence dans le domaine de la santé, ces laits maternisés, ainsi que le lait maternel avaient beaucoup de mal à s’imposer.

La deuxième explication (pour nos générations qui n’ont pas connu la guerre) semble résider dans l’archétype de la femme, de l’homme moderne en vigueur dans notre société. Combien d’entre nous suivent un régime afin de coller à une image (consciemment ou inconsciemment). Pour les humains les notions de goût, de plaisir, de délectation, de plaisir sont de notions importantes alors quand nous devons faire attention à notre alimentation, au cholestérol, nous nous rattrapons par animaux interposés. « Je ne peux (je n’ai pas droit de manger cela) », je souffre de cet état de fait alors je vis a travers tes goûts.
Mais l’inverse est vrai également : « je me dois de réduire mon alimentation » alors toi mon animal de compagnie tu y a droit également et ce sans tenir compte, une fois de plus de ses besoins énergétiques.

Conclusion

En conclusion, aimer ou plutôt respecter son animal de compagnie c’est s’informer et respecter ses besoins comportementaux, énergétiques, en plus des règles de vie cohérente. Les animaux n’ont pas besoin, du simple fait qu’ils sont de compagnie, des mêmes besoins que nous leur compagnon ! Les priver de contacts, leur ôter toutes facultés d’adaptation afin d’être à leurs yeux Dieu, les engraisser et ainsi réduire leur espérance de vie, installer des pathologies (cardiaques, articulaires) me semble aussi dramatique et condamnable que la violence physique, et l’amour ne doit et ne peut, à mon sens pardonner cette cruauté.

* en Allemagne, Suisse les ligues de protection animale commencent à sensibiliser les personnes à ce problème. Elles ont même montrées que les surcharges pondérales ne se réduisaient pas uniquement sous alimentation « light » mais que les pertes de poids les meilleures étaient obtenues avec des croquettes normales + une hygiène de vie (sortie) adéquat, sauf pathologies particulières.

Jean-Marc GRAFF  © Octobre 2003

La science ne ment pas

La science ne ment pas

Article écrit par Karnivor et Pieter Wenk

Quelques arguments scientifiques permettant d’ouvrir le débat sur la qualité des croquettes avec votre vétérinaire parce que les notions de bon sens ou d’alimentation naturelle lui sont généralement étrangères. Accessoirement, ça vous permettra également de juger de la bonne ou mauvaise foi de ce dernier ! Attention, certains vétérinaires sont ouverts et intéressés par la question de la nutrition animale (je ne les mets donc pas tous dans le même sac !), mais ils sont rares sur le territoire français (nutrition et diététique sont d’ailleurs des spécialités très rarement choisies par les étudiants). Ce que je développe dans ce post, les barfers chevronnés le savent déjà :

Mon but est donc simplement de donner des arguments et références scientifiques à ceux qui voudraient expliquer à un Saint Thomas en quoi les aliments préparés pour animaux sont inadaptés.

> LIRE LA SUITE DE L’ARTICLE <

barf
Photo d’Élodie Mercier
Gamelles du haut (chiens) : mix chèvre & bœuf & poulet, trachée de bœuf, foie de poulet, pioux, œufs

Gamelle du bas (furets) : mix chèvre & bœuf & poulet, foie de poulet, jaune d’œuf

Pourquoi vous devez arrêter de donner de la Babiche à vos chiens

Pourquoi vous devez arrêter de donner de la Babiche à vos chiens

Article issu du site Artdesanimaux, rédigé par Brigitte Tard et posté le 

babiche

blanc canima.net

Les os en babiche sont populaires pour les chiens. Ils existent en plusieurs formats et sont économiques. Dépendant des chiens, ces os peuvent durer des jours et même des semaines. Toutefois, la babiche est dangereuse. De fait, la Humane Society des États-Unis, décourage la consommation de babiche, listée parmi les plus dangereux des produits domestiques (au même niveau que les pesticides et les nettoyants chimiques).

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babiche2Qu’est-ce que la babiche ? C’est la couche interne des peaux de vaches et de chevaux qui ont été nettoyées et épilées. Certaines contiennent aussi de la peau de chiens. Une enquête de la Humane Society International a conclu que : en particulier dans la torsade de grizzly, des peaux de chiens brutalement abattus en Thaïlande sont mélangées à d’autres peaux pour obtenir des jouets à mâcher. Les manufacturiers ont dit aux enquêteurs que ces jouets à mâcher sont régulièrement exportés et vendus aux USA et au Canada. Pour enlever les poils sur ces peaux, elles doivent être trempées dans des produits chimiques, surtout du sulfite de sodium. Ensuite on les lave et les blanchit avec du peroxyde d’hydrogène, séchées, pressées en gâteries que vous voyez dans les magasins (parfois on ajoute des saveurs ou un enrobage pour les rendre appétissants pour les chiens). D’autres toxines, comme de l’arsenic et de la formaldéhyde, ont été détectées dans la babiche. La babiche n’est pas classée comme aliment humain ni animal, alors il n’y a aucun réglementation concernant sa production.

Les dangers de la babiche canima.net

Étouffement – Probablement le plus grand danger de tous. Si jamais vous avez vu un chien mâcher de la babiche, vous savez à quel point ça peut devenir filandreux, mou et long. Le chien va travailler assez longtemps pour mâcher de petits morceaux de la grandeur de sa gueule et même de l’œsophage, mais ça s’arrête là. La babiche peut rapidement et aisément se loger dans la gorge, bloquant les voies respiratoires et potentiellement déchirer l’œsophage en essayant de se frayer un chemin vers l’estomac. C’est une situation d’urgence et sans l’intervention immédiate d’un vétérinaire, le chien peut mourir. Voici les signes qu’un morceau peut s’être loger dans la gorge : bave, panique, se gratte la gueule, incapacité à avaler de l’eau ou de la nourriture. http://www.canima.net

Contamination – Parce que c’est fait de peaux et de tissus d’animaux, la salmonelle est souvent présente. C’est courant pour un os en babiche d’avoir été mélangé à cette bactérie. En fait, entre 2008 et 2011, il y a eu 6 rappels majeurs de babiche par la FDA à cause de la salmonelle. Du mercure et du plomb sont quelques autres produits chimiques qui ont été retrouvés dans les jouets à mâcher en babiche. Le mercure et le plomb sont tous les deux connus pour causer des lésions internes majeures ainsi que nuire aux systèmes reproducteur et respiratoire.

Troubles digestifs et occlusion intestinale – Si votre chien en avale un morceau, ce qui suit peut aussi être très dangereux. La babiche gonfle dans les intestins ou l’estomac causant des douleurs gastro-intestinales sévères pouvant mener à de la diarrhée, vomissements et pancréatite. La babiche n’est pas digestible alors le chien a à l’éliminer dans le même état dans lequel il l’a avalé. S’il ne peut pas, une occlusion s’ensuit et une chirurgie est requise. La babiche est absolument une des pires gâteries que vous pouvez donner à votre chien. Malheureusement, plusieurs fabricants et animaleries font de bonnes affaires en en vendant toujours parce que les consommateurs sont mal informés.

Cependant, maintenant que vous êtes informés des dangers des gâteries en babiche, nous espérons que vous n’en offrirez plus à votre chien. www.canima.net

Essayez des gâteries plus sécures et plus saines : des tendons de bœuf, des légumes à mâcher, des gâteries à mâcher sans céréales, des os crus, etc. La liste est longue et une vaste sélection de gâteries 100% naturelles… Nous pensons que votre animal mérite des gâteries saines et sécuritaires!

blanc www.canima.net
Texte tiré de et traduit de l’anglais depuis le Facebook de Creature Comfort Pet Emporium, l’article original ici.
© Artdesanimaux par Brigitte Tardif