Un livret de 30 pages d’activités mentales, masticatoires et olfactives. Des idées pour occuper son chien lors qu’on est absent mais aussi des choses à faire avec lui ! Que ce soit en intérieur ou en extérieur, découvrez comment enrichir son environnement au quotidien.
Vous trouverez à travers ce livret :
– une présentation de jouets d’occupation disponibles dans le commerce
– un grand panel des friandises existantes (saines et naturelles !)
– de nombreux DIY (Do It Yourself / projets à réaliser vous même) très simples et accessibles à petit prix ou même gratuitement à partir d’objets de récupération que nous avons tous chez nous à disposition !
Et le petit plus… Une grande partie de ces suggestions peuvent être adaptées à d’autres espèces, notamment nos amis félins
Arrêter le lait animal ? C’était un pas en avant à faire qui me trottait dans la tête depuis un moment… Et puis j’ai découvert une vidéo qui m’a aidé à prendre ma décision. Je souhaite la partager avec vous car passer au lait végétal est réellement simple, sans oublier les nombreux goûts savoureux où vous trouverez forcement votre bonheur 🙂
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Healthy Student : petite infographie qui regroupe des sources végétales de calcium. J’ai repris les principales mais il y en a évidemment d’autres. Tous ont un taux d’absorption différent, mais les quantités ne sont pas importantes, à partir du moment où votre alimentation est équilibrée il n’y a pas de raison que vous soyez en carence.
Parce que non le calcium n’est pas présent uniquement dans les produits laitiers !
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Et si vous avez un peu de mal à vous y retrouver dans les laits végétaux, il existent de nombreux sites qui les présentent, chaque lait ayant des bienfaits différents. Par abus de langage, on les nomme « laits » végétaux, mais il s’agit de boissons extraites de végétaux. Pour être exact il faudrait parler de « boissons végétales de… » , ou « filtrats de… ». On retrouve notamment : le lait de soja, d’amande, de riz, de noisette, d’épeautre, d’avoine (mon préféré !), de millet, de châtaigne, de coco, etc…
Il y a deux formes de pédagogies : pédagogie de la contrainte et de la rétorsion et pédagogie du plaisir et de la motivation. Venez découvrir combien la seconde est plus facile, plus efficace et bien plus sereine pour le parent comme pour l’enfant. Patrice Robert, enseignant de Tag Teach nous présente tout le potentiel d’une méthode issue de la compréhension fine des mécanismes d’apprentissages innés de l’individu.
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Conditionnement opérant ou renforcement positif… Cela vous parle ? Venez découvrir ce qui va certainement bouleverser nos systèmes d’apprentissage, pour rentrer enfin dans l’instruction empathique.
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Il n’y a finalement que deux façons d’enseigner : soit on attire l’attention sur les erreurs – chose commune actuellement dans toutes les pédagogies – soit on attire l’attention sur les succès pour aller de succès en succès.
Venez découvrir le changement radical de point de vue sur l’apprentissage induit par cette méthode du « Tag Teach ». Dans cette vidéo nous approfondissons et élargissons la perspective, une vidéo fondamentale !
En septembre 2014, la spécialiste en comportement animal, et auteur de best-sellers Dr. Sophia Yin s’est suicidée à l’age de 48 ans. Dr Yin était une pionnière dans la communauté de dressage de chiens. Elle a écrit des livres, créé des vidéos instructives, et a développé des outils pour le dressage avec un renforcement positif.
C’est peut-être ce dévouement écrasant aux animaux qui l’a poussée à mettre un terme à sa propre vie. D’après ses proches, Dr Yin aurait vraisemblablement souffert d’une usure de compassion.
« Un épuisement émotionnel, provoqué par le stress causé par le fait de prendre soin d’animaux ou de personnes traumatisés ou souffrant. »
L’usure de compassion est aussi connue comme « trouble de stress traumatique secondaire » (STSD). Les symptômes du STSD sont similaires au TSPT (trouble de stress post traumatique), l’usure de compassion peut mener à une dépression et à des pensées suicidaires.
Le STSD n’est pas rare et Dr Yin n’était pas un cas isolé.
La première enquête sur la santé auprès des vétérinaires a révélé qu’une personne sur six parmi les vétérinaires a pensé au suicide. Une étude récente par American Journal of Preventive Medicine révèle que les sauveteurs d’animaux ont un taux de suicide de 5.3 sur 1 million de travailleurs. C’est le plus grand taux de suicide parmi les travailleurs ; un chiffre qui n’est partagé que par les pompiers et les policiers. La moyenne nationale de suicide des travailleurs est d’environ 1.5 sur un million.
Jessica Dolce, une éducatrice certifiée sur l’usure de compassion, dit,
« L’usure de compassion est un risque professionnel de notre travail avec les animaux, que vous soyez un agent du contrôle animal ou employé de refuge dans une petite ville ou un vétérinaire mondialement reconnu. Notre travail exige que nous répondons de façon compatissante et effective à la demande constante d’aider ceux qui souffrent et qui sont dans le besoin. »
Mais, personne ne parle de cette épidémie très réelle et très répandue. Peut être que c’est parce que nous pensons que soigner des animaux est plus pratique qu’émotionnel.
Justina Calgiano, directrice des relations publiques et évènements spéciaux à Delaware County SPCA, une organisation privée de sauvetage et de bien-être animal précise :
« Définir des limites personnelles est difficile quand il s’agit de bien être animal parce que ce n’est pas ‘juste un travail’ – c’est comme une religion. »
Calgiano se rappelle un cas particulièrement difficile impliquant une pitbull appelée Precious que les réparateurs ont trouvé enfermée dans un sous-sol inondé.
« Quand elle a été retrouvée entourée de puces, elle ne pesait que 4 kgs. Elle ne pouvait même pas relever la tête, sans parler de marcher. Nous avions des employés qui venaient à tour de rôle au refuge pour la nourrir et la faire changer de position pour prévenir les escarres. Après investigation, on a découvert que sa maman, Angel, est morte dans le sous-sol à cause de la famine – le même sort qu’aurait subi Precious.
Aujourd’hui, Precious vit une vie heureuse avec une famille chaleureuse composée d’humains et d’autres chiens. Néanmoins, Calgiano n’oubliera jamais le traumatisme d’avoir été témoin du combat de Precious.
Bien souvent les chiens sauvés ne s’en sortent pas. C’est souvent du à des raisons médicales, des problèmes de comportement, ou plus tragique pour les employés, le manque d’espace.
De nombreux refuges doivent pratiquer l’euthanasie par manque de place. Les facteurs de stress mental et physique dans ces environnements peut être débilitant pour les personnes qui y travaillent.
Alors qu’il est facile de suggérer à ces employés de prendre du temps pour eux et de pratiquer l’auto-soin et la gestion de stress, ce n’est pas facile à mettre en pratique. La majorité des sauveteurs sont des bénévoles avec des carrières séparées.
De plus, trouver des maisons d’accueil pour les animaux dans le besoin est une tâche difficile, poussant les bénévoles et les vétérinaires à prendre autant d’animaux que possible chez eux. Plusieurs de ces animaux ont de graves problèmes de comportement et/ou de santé à cause du traitement qu’ils ont subi dans le passé.
La nature de ce travail n’est pas la seule chose qui affecte la santé mentale du personnel vétérinaire. La nature des employés entre en jeu aussi.
Molly Sumner, un gardienne QPR certifiée qui aide les gens en temps de crise, note que ceux avec une profonde compassion envers les animaux endossent un lourd fardeau. Parce que les animaux ne peuvent pas parler pour eux-mêmes, les sauveteurs ont l’impression qu’il doivent dépasser leurs propres limites pour être la voix de ceux dans le besoin.
La Psychothérapeute J. Eric Gentry dit au Sacramento Bee:
« Les professionnels de santé animale sont parmi les personnes les plus souffrantes avec qui j’ai travaillé. La chose qui les rend excellents dans leur travail, leur empathie et leur amour pour les animaux, les rend vulnérables. »
Avec peu de temps pour eux-mêmes, il est important que ceux qui travaillent avec les animaux se connectent avec des programmes de soutien.
« Nous apprenons les compétences techniques et scientifiques, mais ce qu’on ne nous apprend pas assez, c’est les capacités de gestion du stress. Les vétérinaires ont désespérément besoin de meilleures capacités de communication. »
Mehelich pense qu’il est important de vivre et d’accepter la tristesse et la perte. Les éviter ne fait que les augmenter.
Dolce est d’accord :
« Lorsque nous reconnaissons qu’il est parfaitement normal d’être affecté par notre travail, nous pouvons plus facilement agir pour mieux gérer l’impact de l’usure de compassion sur nos vies. «
Calgiano ajoute que fixer de petites limites aide. Quelque chose d’aussi simple que ne pas consulter vos mails pendant quelques heures le weekend peut offrir à vos émotions le temps de se recharger.
Presque toutes les personnes qui travaillent avec les animaux admettent que votre première ligne de défense contre l’usure de compassion est d’accepter la réalité que vous ne pouvez pas sauver tout le monde.
Prenez les choses au jour le jour et ne sous-estimez pas l’importance de sauver une vie. Cet acte seul fait une grande différence pour cet animal et pour les humains qui l’aimeront.
Le chien et ses capacités olfactives : capacité olfactive de 200 000 à 1 million de fois plus puissante que celle de l’humain et un cerveau dont le tiers est consacré à cette fonction.
1er chien détecteur de diabète : Paco, cocker anglais, entraîné par la fondation Corazõn du Québec (1ere école de chiens-guide et d’assistance à développer cette spécialité) : a reçu un entraînement complet en 2001 pour pouvoir détecter naturellement l’hypo et l’hyperglycémie
Malgré certaines croyances, les chiens détecteurs de diabète ne peuvent pas poser de diagnostic, ni assister n’importe quel individu : ils sont entraînés pour répondre aux besoins d’une personne spécifique, c’est-à-dire leur maître.
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Rôles du chien détecteur
3 missions principales :
aller chercher l’appareil qui mesure la glycémie (Glucomètre), du sucre ou aussi la seringue d’urgence (HypoKit)
reconnaître les symptômes d’une hyper et hypoglycémie et en alerter le diabétique par un signal qu’ils ont appris
enclencher un interrupteur d’alarme installé spécialement (par exemple lors de coma hypoglycémique)
Mais aussi :
reconduire le diabétique à la maison lors d’un état de désorientation, de trouble de la vue, etc…
réaliser des réveils la nuit, pour s’assurer que son maître va bien
ouvrir des portes, et bien d’autres choses !
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Un coût à la hauteur de leurs capacités
Power Paws, fondé en 2001, a placé 10 chiens d’alerte pour diabétiques avec un taux de réussite dans la détection de la glycémie de 100%, même si on ne sait pas exactement quelle substance chimique ils sont capables de sentir pour alerter leur maître.
Ces chiens doivent réussir les tests avec un taux de réussite de 80%, c’est le même taux que pour les appareils de mesure. Ils peuvent détecter un taux de glycémie anormal 20 minutes avant l’appareil de mesure.
Le coût d’un tel chien d’assistance est de 22 000 $ car ils doivent être formés pendant 2 ans. Les familles paient 6000 $, le reste est financé par des dons provenant d’associations à but non lucratif.
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Et en France ?
Si plusieurs instituts ont vu le jour à l’étranger (États-Unis, Canada, Royaume-Uni, Allemagne, Australie, Suisse…), les chiens détecteurs de diabète sont encore méconnus en France.
La première association de formation de chiens d’assistance pour diabétiques vient d’être créée en France. Il s’agit d’ACADIA, qui signifie « Association de Chiens d’Assistance pour les personnes DIAbétiques » et qui a vu le jour en mars 2015. Leur ambition est de permettre à des enfants de France de bénéficier de ces chiens pour améliorer leur équilibre glycémique, les sécuriser et améliorer la qualité de vie au niveau familial.
Depuis quelques années, différentes revues scientifiques s’interrogent sur les modèles animaux actuels de dépression et soulignent le besoin de modèles éthologiques des troubles de l’humeur basés sur des animaux vivants dans des conditions naturelles. Carole Fureix, Patrick Jego, Séverine Henry, Léa Lansade et Martine Hausberger, chercheurs au CNRS/Université de Rennes 1 et à l’IFCE, proposent une étude pionnière publiée en 2012 et intitulée : « Vers un modèle animal éthologique de dépression? Une étude chez le cheval ». Cet article a pour objectif de déterminer si des chevaux domestiques dans leur environnement habituel expriment des comportements de type dépressif. Pour cela, ils se basent notamment sur la posture de la tête et de l’encolure.
Je vous propose ici une version vulgarisée de cet article.
Contexte de l’étude
Les approches éthologiques s’intéressant au comportement spontané des animaux dans leur environnement domestique pourraient s’avérer utiles pour identifier de meilleurs modèles animaux des troubles mentaux chez l’homme, et en particulier si les conditions environnementales offertes aux animaux partagent des caractéristiques avec les conditions environnementales connues pour induire la dépression chez l’homme. De la même façon que l’homme peut subir le stress au travail, les chevaux domestiques peuvent se heurter à un stress chronique lié aux restrictions sociales et spatiales ainsi qu’aux interactions avec leur cavalier. Ce stress chronique peut provoquer des troubles comportementaux, et les auteurs ont pu observer que certains chevaux de centres équestres semblaient montrer une apparente baisse de réaction, comme s’ils étaient « figés », en retrait vis-à-vis de leur environnement. Ces mêmes chevaux présentaient une posture atypique, caractérisée par une hauteur de l’encolure alignée à celle du dos, un angle tête – encolure ouvert et un report apparent du poids sur l’avant-main, associée à une absence de mouvement de tête et/ou des yeux, le cheval gardant les yeux ouverts.
Dans cette étude, les auteurs font l’hypothèse que cette symptomatologie observée chez les chevaux au travail, proche de celle observée chez les patients dépressifs, pourrait suggérer un état de type dépressif. Pour cela, ils se sont concentrés sur 2 éléments : l’expression spontanée d’une attitude atypique et une réactivité moindre à un ensemble de stimuli environnementaux (tactiles/visuels, humains/non humains).
Méthodologie
59 chevaux âgés de 5 à 20 ans et issus de 3 centres équestres ont participé à cette étude (68% Selle Français (SF), 32% autres races ; 75% hongres, 25% juments). Ils étaient hébergés dans des conditions standards (box de 9m², alimentation sous forme de granulés 3 fois/jour, foin et eau à volonté) et participaient aux leçons d’équitation (cours et compétitions) 4 à 12 heures par semaine, avec au moins 1 jour de repos par semaine.
Observations comportementales au box
Les chevaux étaient observés pendant 30 min dans leur box le matin entre 9 à 11h, l’après-midi entre 14 à 17h et avant leur repas. Tous les comportements étaient enregistrés et une attention particulière a été donnée à la posture inhabituelle caractérisée par des chevaux se tenant immobiles, les yeux ouverts et fixes, cou tendu et même hauteur cou – dos (voir introduction et figure ci-dessous). Les chevaux « apathiques », « sans réaction » ou « éteints » sont décrits dans la littérature comme ayant « des yeux ternes ne regardant nulle part ». C’est pourquoi, les observateurs ont particulièrement fait attention aux yeux et à la fixité des oreilles lorsque les chevaux présentaient cette attitude atypique.
Test de réaction à l’environnement
stimulations tactiles (garrot, grasset et poitrail)
apparition soudaine d’un humain à la porte du box
nouvel objet (test d’anxiété)
Mesure physiologique
mesure du cortisol sanguin (hormone du stress)
Résultats
24% des chevaux ont exprimé la posture atypique, jusqu’à 4 fois en 30 minutes
Ces chevaux étaient tous des SF, et majoritairement des juments
Lorsqu’ils étaient comparés à des chevaux ‘contrôles’ (c’est-à-dire n’ayant jamais été observés en posture figée) vivant au sein des mêmes établissements, les chevaux présentant la posture atypique :
sont moins réactifs aux stimuli tactiles
sont plus indifférents à l’apparition soudaine d’un humain à la porte du box. La fréquence d’absence de réaction à l’approche d’un humain est corrélée à la durée de la posture atypique
plus enclins à présenter les plus fortes réactions à un nouvel objet (anxiété)
ont des taux de cortisol plus faibles que les autres chevaux après une journée de travail. La fréquence des postures atypiques est inversement corrélée aux taux de cortisol.
L’ensemble de ces observations caractérisant les chevaux « figés » montre de fortes similarités avec certains aspects des états de dépression décrits chez l’homme et chez d’autres modèles animaux. De plus, l’effet race (qui suggère un effet génétique) et une plus forte prévalence de femelles renforcent cette convergence.
La diminution des contacts visuels est également observée chez les patients dépressifs. Chez les chevaux « figés » elle se manifesterait par le fait qu’ils regardent dans le vide et n’essaient pas d’établir de contact visuel avec les humains et possiblement avec les autres chevaux. Comme chez l’homme, la « dépression » chez les chevaux pourrait être un syndrome multidimensionnel : apathie et perte d’intérêt, une plus faible réactivité mais un plus fort niveau d’anxiété. La diminution des taux de cortisol a également été observée chez l’homme dans certaines études de dépression au sein de communautés, lors de syndromes de fatigues chroniques ou de stress post-traumatiques.
Ces résultats suggèrent que les états « dépressifs » des chevaux pourraient refléter une interaction entre des effets de la sélection génétique et des facteurs environnementaux. En effet, les descriptions de chevaux « apathiques » correspondent toutes à des situations domestiques à l’origine de restrictions sociales, spatiales et/ou alimentaires, et d’un travail potentiellement facteur de stress pour les chevaux. Ceci suggère que les chevaux, comme les humains et d’autres espèces, seraient particulièrement sensibles aux conditions environnementales qui pourraient déclencher le développement de « syndromes dépressifs ».
Conclusion
Ces résultats suggèrent que l’évaluation de la fixité du regard ou du corps, et de la position du corps pourrait indiquer un état semblable à celui de la dépression. Ainsi ce nouveau type d’évaluation comportementale permet d’enrichir les tentatives pour trouver des indicateurs appropriés du bien-être animal chez le cheval.
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Fureix C, Jego P, Henry S, Lansade L, Hausberger M (2012) Towards an Ethological Animal Model of Depression? A Study on Horses. PLoS ONE 7(6): e39280. DOI:10.1371/journal.pone.0039280
Afin de tester l’hypothèse selon laquelle l’attitude « figée » des chevaux indiquerait un état semblable à la dépression, une partie des auteurs de l’étude publiée en 2012 a évalué l’état d’anhédonie (perte de la capacité à ressentir du plaisir) de ces chevaux. Cette étude s’intitule : « Examen de l’anhédonie chez une espèce non-conventionnelle : certains chevaux de selle Equus caballus montrent-ils des symptômes de la dépression ? ».
Chez les rongeurs, la diminution de la consommation desaccharose (à l’état de satiété) a été validée comme un symptôme de l’anhédonie, un symptôme caractéristique de l’état de dépression chez l’homme. Les chevaux, comme les rongeurs, préférant une nourriture sucrée à une nourriture non-sucrée, les auteurs ont choisi d’utiliser la diminution de la consommation de saccharose comme mesure de l’anhédonie chez le cheval.
Vingt chevaux ont participé à cette étude, dont 15 avaient été étudiés en 2007 lors de la première étude (ci-dessus). Outre la consommation de saccharose, 2 types de comportements ont été enregistrés : l’état atypique « figé » et les comportements stéréotypiques. Parmi ces 20 chevaux, 9 n’ont jamais été observés en train de présenter l’attitude atypique figée. Les chevaux caractérisés comme « figés » en 2007 avaient plus tendance à montrer cette même attitude lors de cette nouvelle étude.
Plus les chevaux présentaient l’attitude « figée », moins ils consommaient de saccharose. Une telle perte de plaisir est un symptôme clé de la dépression clinique, et suggère que les chevaux « figés » sont en effet dans un état semblable à la dépression. Cependant, ce résultat pourrait potentiellement refléter le niveau général d’appétit et/ou la néophobie alimentaire (les blocs de sucre utilisés dans cette étude étant des stimuli totalement nouveaux pour les chevaux testés). Afin de contrôler ces facteurs, la consommation de foin a été mesurée pendant 5 jours, tout comme les latences des sujets à manger un repas parfumé avec une nouvelle odeur (repas ‘nouveau’). Bien qu’une faible consommation de foin et de longues latences à manger la nourriture parfumée aient effectivement prédit une faible consommation de saccharose, la correction statistique pour ces facteurs n’a pas éliminé la relation entre l’attitude « figée » et la plus faible consommation de saccharose.
Ces données suggèrent ainsi qu’il existe chez certains chevaux de selle des états semblables à la dépression de longue durée, qui corrèlent avec l’expression de comportements stéréotypiques, et qui sont caractérisés par l’anhédonie et par l’attitude « figée » décrite tout au long de cet article.
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Fureix C, Beaulieu C, Argaud S, Rochais C, Quinton M, Henry S, Hausberger M, Masona G (2015) Investigating anhedonia in a non-conventional species: Do some riding horses Equus caballus display symptoms of depression? Applied Animal Behaviour Science 162 (2015) 26–36. DOI: http://dx.doi.org/10.1016/j.applanim.2014.11.007
Pour ne plus contribuer sans le savoir à l’élevage en batterie, choisissez uniquement des « œufs de poules élevées en plein air ».
En cas de doute : il vous suffit simplement de lire le chiffre imprimé sur l’œuf avant les lettres FR (généralement le premier chiffre du code).
Il vous dira tout sur les conditions de vie de la poule qui l’a pondu.
Caractère imprimé sur l’œuf avant les lettres FR
0 = œufs de poules élevées en plein air (agriculture biologique)
Apporte les garanties de l’œuf de plein air, avec en plus : abris et végétation sur le parcours extérieur, à l’intérieur le nombre de poules limité et densités plus faibles, alimentation biologique à 90% minimum
1 = œufs de poules élevées en plein air
En journée, accès à un parcours extérieur en majeure partie recouvert de végétation (4 m2 de terrain par poule).
2 = œufs de poules élevées au sol
Pas de cages MAIS les poules restent exclusivement à l’intérieur des bâtiments, pas d’accès au plein air.
3 = œufs de poules élevées en cage
Cages conventionnelles : 4 à 5 poules entassées dans chaque cage, la surface de vie de chaque poule est celle d’une feuille de papier A4
Cages aménagées : jusqu’à 60 poules par cage. perchoir, nid artificiel et coin litière.
Les poules en cage souffrent d’entassement, de stress, de fractures.
LES ŒUFS DE BATTERIE : A EVITER, A TOUT PRIX
ATTENTION
Les œufs datés, œufs extra frais… ou les mentions fantaisistes telles que « œufs bien de chez nous » illustrées de paysages champêtres… N’illustrent en RIEN la vie des poules qui les ont pondus. Au contraire, ces stratagèmes commerciaux visent à vous faire oublier la réalité de l’élevage en batterie.