Si on arrêtait avec les idées reçues ?

Si on arrêtait avec les idées reçues ?

Article rédigé par Anne-Sophie Avocat.

« Parce qu’il y a un malentendu général tant dans l’esprit de certains propriétaires de chiens que chez certains professionnels canins… En éducation positive, il y a des règles de vie, un cadre, une structure, qui correspondent à ce que la vie en société nous impose, mais aussi à chaque famille et individu. Ces règles ne sont pas basées sur le pouvoir et la violence (ni sur la coercition, la menace physique ou verbale, explicite ou implicite) mais sur l’enseignement et la pédagogie.

Il faut arrêter de penser que parce que nous ne punissons pas physiquement, les chiens sont les rois et ont le droit de tout faire. Ce serait absolument invivable et complètement anarchique. Chacun a ses règles de vie, qu’elles semblent minimes ou au contraire trop présentes, elles sont là et elles font, une fois inculquées, que la vie avec l’autre (ici le chien) devient harmonieuse. Le chien se construit avec ce qui est permis et ce qui ne l’est pas, des règles précises et constantes permettent cette construction équilibrée et la gestion de la frustration.

Les personnes travaillant en méthodes positives ne vivent pas dans un monde de bisounours ! Par contre, elles se sont créées un monde où elles utilisent leur cerveau d’avantage que leur force, elles vivent dans un monde où elles réfléchissent aux causes d’un comportement et aux façons de faire comprendre au chien que l’on attend autre chose de lui, elles vivent dans un monde où elles considèrent que le chien est un être vivant pourvu d’intelligence et ressentant des émotions.

En méthodes positives, nous apprenons au chien qu’un comportement est indésirable (exemple : saut au moment de la gamelle) en lui faisant prendre conscience qu’il est gagnant en adoptant un autre comportement (exemple : don de la gamelle uniquement quand les quatre pattes sont au sol). Nous n’exigeons pas des résultats immédiats (bien que le chien comprenne vite où est son intérêt et délaisse rapidement les comportements non récompensés), nous laissons le temps au chien de réfléchir et d’analyser une situation. »

© Anne-Sophie Avocat

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